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Dans la bande de Gaza, le Hamas indique que les hôpitaux situés dans le nord ne fonctionnent plus. Il n'y a plus d'électricité et ni de carburant pour alimenter les groupes électrogènes. Les hôpitaux servent aussi d'abri pour 20 000 déplacés.
Dans les couloirs de l'hôpital indonésien, un blessé vient d'arriver. C'est à la lampe torche d'un téléphone qu'il est soigné.
Privé de carburant pour les générateurs, les hôpitaux sont sans électricité. Faute de courant, six prématurés et neuf patients de soins intensifs seraient morts à l'hôpital al-Shifa. Là-bas, les médecins demandent désespérément de pouvoir évacuer les 600 patients et les milliers de civils qui y ont trouvé refuge.
"L'hôpital al-Shifa ne fonctionne plus. Plus personne n'est autorisé à entrer ou sortir. Même si vous êtes blessé dans les environs, vous ne pouvez plus y être emmené en ambulance" déclare Muhammad Qandil, urgentiste dans cet hôpital.
L'hôpital Al-Shifa au cœur des combats. Les Palestiniens parlent de zone de guerre. Mohammad Zaqout, directeur général des hôpitaux de Gaza, explique que "tout mouvement dans les couloirs de l'hôpital est pris pour cible. Il est impossible de le quitter. Il n'y a pas de couloirs d'évacuation sur la route".
Selon Israël, les terroristes du Hamas ont installé leur centre de commandement dans les tunnels, sous le complexe hospitalier. L'État hébreu, qui diffuse des images expliquant que ses soldats sont allés livrer des jerrycans d'essence à l'hôpital al-Shifa, mais que le Hamas aurait refusé ces livraisons.
Le directeur de l'hôpital confirme avoir été contacté, mais vu la dangerosité de la situation, ses équipes n'ont pas osé sortir prendre le carburant.
Le Hamas annonce ce matin que tous les hôpitaux du nord de la bande de Gaza sont hors service.