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Buffet à volonté dans les rues de Bruxelles. Le pigeon est roi et le festin garanti. Il était d’ailleurs prévisible car les poubelles sont tout à fait réglementaires et le jour de ramassage est respecté.
Un peu plus loin, un dépôt clandestin donne à notre capitale un visage des plus odorants. Quatre jeunes bruxellois sont unanimes: leur ville est sale. "C'est dommage car c'est une belle ville et elle le serait encore plus si elle était propre", dit l'un d'entre eux.
8m3 par heure
Alain Maron, le ministre régional bruxellois de la Propreté, a installé 8 m3 de déchets sauvages dans des cubes. C’est le volume ramassé chaque heure par les services de nettoyage de cette ville. "C'est la réalité à Bruxelles au quotidien", dit-il. "Des déchets sauvages, du n'importe quoi, jetés en rue par des commerçants ou des habitants."
Un volet répressif prévu
Il présente donc aujourd’hui un grand plan propreté de 80 millions d’euros sur 3 ans. "Bruxelles reste une ville trop sale", dit le ministre. "Il n'y a jamais eu de stratégie de propreté urbaine. Chaque commune travaille dans son coin. L'idée, c'est que tout le monde travaille ensemble."
Il n’y aura pas plus d’hommes dans les rues mais il parle d’une meilleure coordination entre les 19 communes et la région. Sans oublier un volet répressif, comprenez des amendes et des sanctions.