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En brique, en conserve ou déshydratées, les soupes ont la cote dans nos magasins: mais que contiennent-elles vraiment?

Le Belge est l’un des 3 plus gros mangeurs de soupe industrielle en Europe. En bouteille, en brique ou déshydratés, que valent vraiment ces potages ?        

Colorées, onctueuses et d’une chaleur réconfortante : la soupe, vous aimez la préparer maison, mais vous aimez aussi l’acheter toute faite au supermarché. Chaque année, les Belges en consomment près de 25,3 litres par personne.

En brique, en bouteille, bio ou déshydratée : la soupe se décline sous toutes les formes et les prix vont de 1 à 12 euros le litre. Comment expliquer cette différence ? Sont-elles toutes bonnes pour notre santé ? Pour répondre à ces questions : une usine nous a ouvert ses portes. 

À l'intérieur de celle-ci, sont confectionnées des soupes fraîches, environ 50 tonnes sont produites chaque semaine. Le jour de notre venue, une soupe aux chicons est en préparation. "Il y a environ huit ingrédients différents. Bien sûr les chicons, que nous avons en grande quantité, mais vous avez aussi, par exemple, des pommes et un fond de poulet pour renforcer le goût. Mais c'est en plus petites quantités", précise Jordy de Ridder, responsable qualité chez Culinor.

Il y a aussi de la purée de pommes de terre, des oignons ou encore des épices. Les légumes sont frais et déjà coupés, ils sont ensuite mélangés, chauffés à 85 degrés, puis conditionnés. "Une fois le processus terminé, nous allons immédiatement passer aux salles de refroidissement. Nous allons donc les refroidir en dessous de quatre degrés et comme vous les remplissez à chaud et les refroidissez très rapidement, vos micro-organismes et vos bactéries ne pourront pas se développer", précise Jordy de Ridder.

Des prix qui varient selon la qualité

Non pasteurisée, cette soupe, contenue dans des pots en plastique, se conserve pendant 2 semaines. Pour les soupes en briques ou sachet, comptez plutôt 3 ans, avec un prix deux fois moins élevé.

Seulement, certains potages contiennent moins de légumes. Une autre différence est marquante : dans certaines soupes, énormément d'additifs sont ajoutés pour donner de la saveur comme le chlorure de potassium, la maltodextrine ou encore de l'extrait de levure, très répandu dans les soupes industrielles.

Pour Chloé de Smet, diététicienne, il faut y être attentif. "C'est important de regarder si la liste d’ingrédients n’est pas trop longue, s'il y a des ingrédients que l'on connaît, et aussi faire attention à la teneur en matière grasse".

Développer des soupes avec peu d’ingrédients, comme à la maison, c'est l'objectif d'Anja, fondatrice de la marque de soupe "Jannine and Family". Aujourd’hui, elle a développé 4 soupes bio, toutes vendues au supermarché à 6 euros le litre.

Ce jour-là, elle et son collaborateur travaillent sur l’amélioration d’une de leurs recettes : le potage aux chicons. "Parfois, la recette est fixée, mais en fonction des retours des consommateurs, il peut arriver qu'on la modifie", expliquent-t-ils.

Alors avant de faire votre choix de soupe en magasin, il ne vous reste plus qu’à bien regarder la composition.


 

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Commentaires

2 commentaires

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  • Les additifs en sont pas mauvais. Si vous mettez du sel de cuisine (Chlorure de sodium), c'est un additif, pareil si vous ajouter d'autres épices, bouillons, etc. La maltodextrine par exemple, remplace la graisse et l'amidon en apportant plus de goût pour un apport calorique moindre! Et le fait de choisir bio ne change rien. Aucune preuve des bienfaits du bio pour la santé n'existe, c'est purement marketing.

    Thierry Frayer
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  • Beaucoup de E.... et autres produits pour donner du gout . Surtout pas ou un minimum de légumes .

    Philibert Bernard
     Répondre