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Le Belge vit plus longtemps en bonne santé, les innovations technologiques augmentent l'autonomie, les prestations de services pour les seniors à domicile augmentent, le paysage des soins de santé évolue avec une durée de séjour plus courte en hospice et une préférence pour vieillir dans son propre environnement. Ce sont quelques-unes des explications de la baisse du taux d'occupation moyen des maisons de repos, de 96,3% en 2015 à 95% en 2018. En outre, près de trois quarts des 558 maisons de repos interrogées reconnaissent que les listes d'attente ont considérablement diminué ces trois dernières années.
"Le vieillissement est une réalité. Mais ce n'est que dans dix ans que la vague de vieillissement se fera vraiment sentir et s'accélèrera", explique Jeroen Trybou, de Probis. Dans trente ans, la population des 80 ans et plus aura doublé par rapport à aujourd'hui. Compte tenu de cette évolution et des divers changements dans le secteur, les chiffres de vieillissement ne peuvent pas être purement et simplement extrapolés quand il est question de capacité dans les maisons de repos.
Environ un quart des maisons de repos a en outre des difficultés à atteindre son taux d'occupation maximal et présente un taux inférieur à 94,5%. Un autre quart fait 98,2% au moins et la médiane se situe à 97,1%. "Nos chiffres d'utilisation des capacités et nos indicateurs de confiance montrent que, globalement, il n'y a pas de déficit à l'heure actuelle. La concurrence régionale entre les maisons de repos et de soins s'est accrue. Les taux d'inoccupation s'appliquent dans certaines régions."