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Affaire Laetitia: autopsie du tronc humain découvert

Une autopsie et des analyses ADN sont prévues ce dimanche à Nantes pour déterminer si le tronc humain découvert samedi dans un étang en Loire-Atlantique, entre Nantes et Pornic, est bien celui de la jeune Laetitia Perrais, tuée en janvier près de Pornic.

L'autopsie devait débuter vers 9h30 ce dimanche. Le substitut du procureur de la République de Nantes, Jean-Bastien Risson, avait indiqué samedi espérer "avoir les résultats (dimanche) en fin de journée"."Il est hautement probable qu'il s'agisse des restes du corps de Laetitia Perrais", avait déclaré M. Risson samedi soir, après la découverte d'un tronc humain par une promeneuse, samedi vers 15h30, près de l'étang de Briord à Port-Saint-Père, environ à mi-chemin entre Nantes et Pornic. Une conférence de presse organisée par la famille d'accueil de la jeune fille était par ailleurs prévue dimanche à 10h à Pornic, a indiqué la famille d'accueil.

La tête et les quatre membres retrouvés début février

L'étang de Briord, situé dans un secteur isolé, faisait partie du périmètre des recherches de la Section de recherches d'Angers pour retrouver les éléments manquants du corps de Laetitia mais il n'avait pas encore été exploré. Le 1er février, les gendarmes avaient retrouvé la tête et les quatre membres de Laetitia dans un étang à Lavau (Loire-Atlantique), à une cinquantaine de kilomètres du lieu de sa disparition, le 18 janvier. Les gendarmes avaient lancé en début de semaine de nouvelles recherches pour retrouver la partie manquante du corps de Laetitia, dans un lac de Savenay, entre Nantes et Saint-Nazaire (rive droite).

Disparue à la sortie d'un resto 

Laetitia, 18 ans, a disparu le 18 janvier à la sortie d'un restaurant où elle travaillait, à la Bernerie-en-Retz. Le principal suspect, Tony Meilhon, arrêté le 20 janvier, a toujours refusé de coopérer avec les enquêteurs. A la suite d'une tentative de suicide, Tony Meilhon a une nouvelle fois été placé il y a une dizaine de jours dans une unité pour malades difficiles à l'hôpital psychiatrique spécialisé de Plouguernevel.

Cette affaire avait provoqué une crise sans précédent entre le pouvoir et la justice.

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