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Il s'agit d'un monospace compact, type Grand Scénic (que nous avons testé la semaine dernière): 5 cm plus court que la française mais 5 cm plus long que la Touran.
On est donc tout à fait dans la moyenne, sauf que la Japonaise offre d’office 7 places tout en restant facile à garer en ville. Un vrai plus d’autant que, vue de l’extérieur, on ne soupçonne pas ces 7 places.
Une ligne "lourdingue"
Extérieurement, la ligne est un peu lourdingue, du Toyota pur jus, pas très original. Difficile d’ailleurs de voir qu’il s’agit d’une nouvelle voiture. L’habitacle est plus intéressant avec une casquette centrale qui abrite les différents compteurs, soit 2 gros ronds qui ressortent légèrement et tournés vers le conducteur pour compte tour et vitesse.
Sans oublier les espaces triangulaires aux extrémités, qui contiennent les différents voyants d’avertissement. Plus bas, on note un agréable ordinateur de bord avec écran tactile et un levier de vitesse relié à la console.
Bizarrement, le compte tour est trop tourné vers la gauche, comme si il s’adressait à quelqu’un mis à gauche du conducteur. Notons encore un intérieur très gris, sans fantaisie. Ce n’est pas le genre de la maison, mais on remarque curieusement une finition un peu en baisse, même si cela reste dans la moyenne et vraisemblablement costaud.
Confortable et sécurisante
La Toyota Verso a une vocation de familiale. Il y a des airbags partout, y compris pour les genoux. La visibilité périphérique est moyenne mais l’usage sans histoire, l'ESP est de série pour garantir la tenue de route, le comportement est gentiment dynamique, sain et précis avec une bonne maitrise du roulis.
Avec le 2 litres diesel de 126cv, on est déjà bien. Il est inutile d’aller chercher le 150 ou 177 cv, même à 7 à bord le Verso avance bien grâce à ses 310 NM de couple.
Sa grande force, on l’a dit, ce sont ses 7 places permanentes. Pas besoin de stocker 2 sièges dans le garage et de les remettre si nécessaire. Les 5 places arrières se replient pour laisser un plancher tout à fait plat. Les sièges de la 2e rangée sont inclinables et coulissants individuellement.
En 5 places le coffre est parfait. En 7, il est réduit à pas grand chose. Reste le prix. Et là, bonne surprise, cette Toyota est moins chère que certains modèles concurrents car elle se négocie à partir de 21.600€. Soit nettement moins qu'un Grand Scénic, 5.000 euros plus cher.
Phlippe Jacquemotte
