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(Belga) Créée en janvier 2014 pour mettre en œuvre le décret paysage du ministre Marcourt, l'Ares (Académie de recherche d'enseignement supérieur) est une superstructure qui regroupe des représentants de l'enseignement supérieur en Belgique francophone. Si ses membres étaient enthousiastes au départ, ils ont déchanté depuis, rapporte La Libre Belgique vendredi.
L'Ares compte pas moins de 300 membres, issus des universités, hautes écoles, syndicats, organisations estudiantines, d'établissements de promotion sociale ou d'écoles supérieures des Arts. Ils doivent rendre des avis au gouvernement sur tout ce qui concerne l'enseignement supérieur. Mais les clivages historiques (universités/hautes écoles, entre les réseaux ou couleurs politiques) sont bien loin d'être du passé. "Chacun essaie de tirer la couverture à lui. On n'arrive pas à avancer ensemble dans la bonne direction, en mettant de côté ses intérêts individuels", déclare un membre du conseil d'administration. Les syndicats, étudiants et même d'autres acteurs reprochent notamment au cabinet Marcourt de ne plus assurer ses missions d'arbitrage. "L'Ares, c'est une bonne idée mais qui ne marche pas. Il est possible qu'elle fonctionne mieux mais il faut pour cela accepter de dire qu'elle ne fonctionne pas", estime pour sa part Alexandre Lodez, représentant de la Haute Ecole Libre Mosane. (Belga)