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Contrat de gestion RTBF: moins de marche de manoeuvre mais un cadre juridique plus solide

(Belga) L'avenant au contrat de gestion 2013-2017 de la RTBF signé mardi avec la Fédération Wallonie-Bruxelles laisse moins de marche de manoeuvre au service public mais définit un cadre juridique plus solide, ce qui permettra à la RTBF de se développer de manière plus sereine, a indiqué vendredi l'administrateur général de la RTBF, Jean-Paul Philippot, lors d'une conférence de presse.

L'avenant vise notamment à mettre le contrat de gestion de la radio-télévision publique en conformité avec la récente décision de la Commission européenne sur ses activités d'information en ligne après une plainte déposée par les éditeurs de presse quotidienne francophone. "Cette mise en conformité avec les recommandations de la Commission a nécessité 2 ans de travail", explique Jean-Paul Philippot. "Cela implique une définition plus stricte du cadre de nos missions (...) mais cela garantit une sécurité juridique et une totale conformité au droit européen. Cela fait donc de nous un acteur qui a un champs d'activité et un espace de développement plus réduit mais avec plus de sérénité à l'intérieur de cet espace pour pouvoir se développer", ajoute-t-il. L'avenant au contrat de gestion approuve par ailleurs des adaptations qui permettent à la RTBF d'utiliser de nouvelles voies de financement pour compenser la baisse de dotation publique -21 millions d'euros sur trois ans- décidée en octobre dernier par la majorité PS-cdH. L'administrateur délégué indique à ce sujet avoir pris acte du volet 'économie' lié au programme de réduction budgétaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles, "dont nous ne sommes pas heureux mais que nous intégrons". Rien que pour 2015, la RTBF va devoir économiser 5,9 millions d'euros sur son budget. Des mesures concrètes d'économie sont actuellement examinées par la direction de l'entreprise publique autonome. Sur les 5,9 millions d'euros d'économies, 2 millions viendront de la réduction de la dotation pour Arte Belgique (qui passera de 3 à 1 million d'euros l'an prochain). Le reste se matérialisera par une réduction des frais dans l'achat de droits de diffusion, notamment de certaines compétitions sportives encore à déterminer, ainsi que par l'étalement ou l'arrêt de projets en matière d'investissement. "2014 a été une année d'économie et 2015 continuera certainement sur la même lancée", estime encore Jean-Paul Philippot, qui ne s'attend pas à de nouvelles sources de recettes (c'est à dire hors revenus publicitaires, revenus des droits sur les émissions et revenus du câble et des opérateurs). (Belga)

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