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L'attaque à l'acide devant le Delhaize d'Anvers en rappelle une autre, tout aussi choquante: celle de Patricia Lefranc, vitriolée par son ancien compagnon. Elle se dit sous le choc de cette nouvelle attaque et ne comprend pas que des produits si dangereux soient en vente libre.
La violente attaque à l'acide qu'a subie Marina, une Anversoise de 52 ans, devant un Delhaize, a fort touché Patricia Lefranc, vitriolée par son ancien compagnon. Depuis son agression, elle ne cesse de se battre pour interdire la vente de produits hautement corrosifs comme l'acide sulfurique que l'on trouve aisément dans les magasins de bricolage.
Pour 1,65€, Patricia Lefranc se procure un litre de produit
Avec nos journalistes, Patricia Lefranc s'est rendue dans un magasin de bricolage et en quelques minutes, elle s'est procuré de l'acide chlorhydrique, un produit en vente libre dans les rayons des grands magasins. Pour 1,65€, le produit est à la portée de tous. Un litre qui peut détruire une vie: "Le produit s'achète encore dans toutes les grandes surfaces, dit Patricia Lefranc, victime de Richard Remes. C'est inadmissible. C'est un Colt 45 (un pistolet, ndlr). Il n'y a pas de Colt 45 dans les rayons, me semble-t-il".
Pour le retrait de ces produits des magasins?
Un passant ayant assisté à l'interview de Patricia Lefranc sur le parking du magasin s'arrête et témoigne, lui aussi. "Je ne comprends pas, dit-il. C'est vraiment quelque chose qui me choque, à un point, c'est atroce. Je suis outré pour cette pauvre femme, qui se fait agresser comme cela, c'est terrible. Je trouve que ce serait une très bonne chose [qu'on retire ces produits de la vente]".
