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Cette semaine, les chroniqueurs de l’émission "On Refait Le Monde" sur RTL-TVI sont revenus sur la récente libération sous conditions de Bernard Wesphael. Alain Raviart, conseiller en communication , a été marqué par la vitre baissée de l’ex-député lors de son passage devant les caméras et les flashs des journalistes: "C’est une communication très politico-judiciaire. Les politiques ont l’habitude de baisser la vitre pour dire bonjour et pas nécessairement pour parler. Le fait de baisser sa vitre représente un message. L’une des conditions de libération de Bernard Wesphael est de ne pas s’exprimer à la presse. Alors, il ne s’exprime pas verbalement, mais en baissant sa vitre c’est une communication. Ça veut dire: 'je ne me cache pas. Je suis innocent. Je suis combatif et je n’ai pas honte. J’assume complètement la situation.' Ce n’est pas innocent, si vous me passez l’expression." Emmanuelle Praet, journaliste au Soir Mag, a également donné son point de vue sur cette libération médiatisée: "Il a un côté relaxe alors qu’il a passé 300 jours en prison. On le disait pas bien physiquement et mentalement. Ici, on ne voit pas vraiment la maladie. Ça peut intriguer certaines personnes. Je ne m’attendais pas à ce qu’il sorte avec une cagoule. Puisque les journalistes sont là pour le voir, à quoi ça sert de se cacher et de fuir ?"
