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20 ans après l'assassinat d'André Cools, sa compagne se confie

En 1991, le ministre d’Etat et socialiste André Cools était assassiné. Vingt ans plus tard, sa compagne, Marie-Hélène Joiret, garde l’espoir que les zones d’ombres concernant sa mort disparaissent: "Un jour où l’autre, une chose apparaîtra et nous permettra d’en savoir plus", a-t-elle confié à notre journaliste Ingrid Franssen.

Le 18 juillet 1991, le socialiste André Cools, alors bourgmestre de Flémalle et ministre d’Etat, était assassiné sur un parking du quartier de Cointe, à Liège. L’assassinat de sa compagne, Marie-Hélène Joiret, était également commandité, mais elle a pu échapper à la mort. "Je reste tout à fait marquée par cette période-là, a-t-elle expliqué au micro d’Ingrid Franssen, pour RTL-TVI. Mais en même temps, vingt ans se sont écoulés, et ma vie a continué. Je reste attachée à la mémoire d’André. Je souhaite valoriser ce qu’il a fait et rappeler le rôle essentiel qu’il a joué, à la fois dans la région, et dans le pays".

Le mystère perdure

Vingt ans après l’assassinat d’André Cools, on ignore toujours l’identité des personnes qui ont commandité sa mort : "Je suis quelqu’un de très patient et je me dis qu’un jour où l’autre, une chose apparaîtra et nous permettra de savoir plus précisément comment les choses se sont passées. Clairement, il reste encore des zones d’ombres", a-t-elle encore indiqué.

"Merci pour tout ce que tu nous as apporté"

Marie-Hélène Joiret a songé à quitter la région mais elle a choisi d’affronter les épreuves de la vie : "On ne refait pas sa vie on la continue. Je pense que j’ai vraiment intégré tout ce que j’ai vécu avec André et j’en tire profit aujourd’hui. Il ne se passe jamais un jour sans que je pense à lui. (...) J’ai envie de lui dire qu’on est toute une série de gens à ne pas l’oublier. J'aimerais lui dire merci. Merci pour tout ce qu’il nous a apporté. Merci pour tout ce qu’il nous a laissé".

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