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Houssem Aouar, le nouveau crack de Lyon, dans les pas de Juninho

"Plus tard, j'aimerais que l'on me voie comme je vois Juninho aujourd'hui": le milieu Houssem Aouar rêve de laisser son empreinte à Lyon, à l'image de l'ancien meneur de jeu brésilien du club dont il porte le numéro 8.

"Forcément, c'est un numéro qui attire, celui de Juninho, le joueur qui m'a le plus fait rêver à l'OL. Le dernier qui l'avait ici, c'était Corentin Tolisso", a-t-il confié fin novembre dans une émission diffusée sur OLTV.

A 19 ans, Houssem Aouar, retenu en novembre avec l'équipe de France Espoirs, s'installe parmi les joueurs de base de Bruno Genesio.

"Je ne veux pas trop enflammer les jeunes joueurs car je sais la route longue et difficile, mais je ne suis pas surpris de son évolution. Nous avons été patients pour l'emmener là où il est aujourd'hui", dit l'entraîneur.

"C'était la bonne démarche mais c'est lui qui a saisi sa chance et compris les exigences du haut niveau. C'est ce qui lui manquait pour être régulier en professionnel car il fait déjà partie des leaders techniques de l'équipe", apprécie encore Genesio.

Celui-ci l'avait titularisé pour la première fois le 16 février en 16es de finale aller d'Europa League contre le club néerlandais d'AZ Alkmaar. Au retour, Aouar avait inscrit son premier but en professionnel.

Cette saison, il a en a marqué trois en championnat, dont deux très importants dimanche à Amiens qui ont permis à Lyon de gagner sur le fil, pendant le temps additionnel (2-1).

Si aujourd'hui tout semble lui sourire, l'été a été difficile pour le jeune milieu de terrain, plus à l'aise dans le coeur du jeu que sur une aile, où il a aussi été utilisé.

Car Genesio l'avait écarté en juillet-août pour sanctionner un manque d'implication de sa part au point même d'intervenir auprès de sa famille qui compte beaucoup pour lui.


"Gagner une coupe d'Europe à Lyon"

Et notamment sa mère. "Ma supportrice N.1, la personne la plus importante dans ma vie", dit-il. Même si, "à l'origine, elle voulait que je devienne médecin".

Originaire du quartier populaire du Tonkin à Villeurbanne (Métropole de Lyon), où il a débuté le football dans le club local, l'AS Tonkin, il avait été recalé une première fois aux tests d'admission à l'OL en 2007 avant de retenter sa chance avec réussite deux ans plus tard.

Il a alors intégré l'équipe U12, survolant ensuite toutes les catégories de jeunes pour être sacré champion de France en U17 malgré une certaine nonchalance, déjà remarquée à l'époque.

En 2010, il faisait partie des jeunes qui portaient la bâche aux étoiles au centre du terrain pour la demi-finale retour de la Ligue des Champions contre le Bayern Munich.

Désormais, il aspire à réussir à son tour à Lyon, son "club de coeur", ce qui n'empêche pas des contacts avec Liverpool ou plus récemment avec le FC Barcelone, l'un de ses clubs préférés avec le Real Madrid.

"Gagner une coupe d'Europe, ici à Lyon, ce serait fantastique", se plaît-il à rêver alors qu'il est sous contrat jusqu'en 2020.

A condition déjà de passer l'obstacle constitué par Villareal en 16es de l'Europa League, l'occasion pourrait lui en être donnée cette saison avec la finale de l'épreuve au Parc OL, un stade dont "il aime bien l'ambiance".

Dimanche face à Marseille (21h00), alors que les deux équipes sont en lutte pour la 2e place de Ligue 1, il espère pouvoir de nouveau le vérifier.

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