Accueil Actu

Ligue des champions: voici pourquoi vous devez regarder Nice - Naples ce mercredi soir

L'OGC Nice est attendu de pied ferme dans le stade bouillant du Naples de Dries Mertnes lors d'une des affiches des matches de mercredi soir en barrages aller de la Ligue des champions.

Dans un stade bouillant comme le Vésuve voisin, l'OGC Nice va tenter à Naples d'accélérer sa reconstruction mercredi soir en barrages aller pour maintenir ses chances de retrouver la Ligue des champions 57 ans après sa dernière participation.

Après l'Ajax Amsterdam lors du tour précédent (1-1, 2-2), voilà donc Naples ! Une fois encore, Nice a hérité au tirage de l'adversaire le plus compliqué des barrages (match retour mardi prochain), sachant que le perdant de la confrontation sera reversé en phase de groupes d'Europa League.

Le club italien, troisième de la dernière Serie A avec la meilleure attaque (94 buts en 38 matches), avait été éliminé en 8e de finale de l'édition 2017 de la C1 par le Real Madrid, qui allait être titré. Il est porté par des joueurs comme Mertens, Insigne, Callejon et le capitaine Hamsik, outre le buteur Milik revenu de blessure.

Mais le style de jeu offensif de Naples est peut-être aussi le plus idoine pour dissiper les contrariétés niçoises, ainsi qu'une statistique favorable: sur les sept dernières saisons, les représentants italiens en barrage de C1 ont été éliminés six fois...

Battu à Saint-Etienne (1-0) et vendredi à domicile par le promu Troyes (2-1), l'OGCN a eu la possession de balle mais a péché dans les deux surfaces, privé de quelques-uns de ses piliers majeurs. Et n'a donc toujours pas gagné cette saison...

Nice sans ses stars

A la différence du Napoli qui a pu, pour l'instant, conserver tous ses joyaux, il manque au club azuréen "six titulaires de la saison passée" : "L'amalgame prendra du temps", reconnaît l'entraîneur Lucien Favre.

Le retour de son milieu Wylan Cyprien, blessé gravement au genou, n'est pas espéré avant le premier trimestre 2018.

Les défenseurs Ricardo Pereira (Porto), Dalbert (Inter Milan) et Paul Baysse (Malaga) ainsi que les milieux Younès Belhanda (Galatasaray) et Valentin Eysseric (Fiorentina) ont quitté Nice et tous n'ont pas encore été remplacés.

Mais ce Gym en reconstruction avait su emballer un spectateur nommé Wesley Sneijder "par son jeu collectif et son esprit d'équipe" à l'Arena d'Amsterdam (2-2).

Le stratège néerlandais, engagé depuis mais encore en phase de reprise, ne sera pas dans la fournaise du stade San Paolo. Tout comme Mario Balotelli, la star transalpine blessée à une cuisse. Charge à Alassane Plea et la recrue Allan Saint-Maximin d'animer l'attaque française.

Pour rejoindre Monaco et le PSG en phase de poules, "il faut aborder ce match de la plus simple des façons", prône le latéral Christophe Jallet, l'un des plus expérimentés avec le capitaine Dante. Les deux défenseurs sont censés encadrer une délégation beaucoup moins tendre qu'à l'automne dernier en phase de groupes d'Europa League, ou que début août 2016, lorsque l'équipe avait été emportée 3-0 en amical à Naples.

Un duel de tacticiens

Les deux entraîneurs, reconnus par leurs pairs, ont eu des parcours aux antipodes: un cursus classique pour le technicien suisse de Nice – footballeur pro, puis apprentissage méthodique sur le banc - contre un parcours atypique pour Maurizio Sarri, pur Napolitain qui a quitté à 42 ans son fauteuil en cuir de cadre bancaire pour repartir de zéro, au sixième échelon du calcio.

Réputés excellents tacticiens, les deux sont perfectionnistes, méticuleux et novateurs, et leurs formations parmi les plus spectaculaires du continent. Bref, ça peut chauffer au pied du volcan.

À la une

Sélectionné pour vous