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La défense plaide l'irrecevabilité en raison de propos tenus par Kris Peeters

La défense des onze activistes, qui ont saccagé un champ de pommes de terre génétiquement modifiées à Wetteren en 2011, plaide l'irrecevabilité de la procédure en raison de propos tenus au lendemain des faits par Kris Peeters. "Il est question d'une atteinte manifeste à la liberté d'expression. Les manifestants politiques ne peuvent pas être poursuivis au pénal. Notre grand opposant politique, Kris Peeters (ancien ministre-président flamand) a officiellement annoncé le jour qui a suivi l'assaut qu'ils seraient poursuivis pour association de malfaiteurs", a souligné Me Johan Verstraeten, selon lequel les membres du mouvement (Field Liberation Movement) sont des activistes politiques. Le tribunal correctionnel de Termonde a condamné les prévenus, l'an dernier, en première instance, à des peines de trois à six mois de prison avec sursis et à des amendes pour vandalisme et association de malfaiteurs. Les activistes, dont une chercheuse de la KUL, Barbara Van Dyck, devaient également dédommager le consortium de recherche à hauteur de 20.000 euros. Les onze ont donc interjeté appel et leurs avocats se retrouvent ce mardi devant la cour d'appel de Gand pour plaider sur le fond de l'affaire. Me Johan Verstraeten a demandé à la Cour de déclarer la procédure irrecevable, afin que les prévenus ne soient condamnés à aucune sanction pénale. "Il est ici question de liberté d'expression. Elle ne doit pas nécessairement se passer de la manière dont le gouvernement le souhaite. Des actions peuvent aussi être l'expression d'une opinion. Les actes physiques d'occupation sont d'ailleurs également acceptés par la Cour européenne comme un moyen d'expression." (Belga)

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