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Le préavis de grève change tout: à l'aéroport de Charleroi, on se prépare à des départs en vacances difficiles

Nous vous le disions ce jeudi, un préavis de grève a été déposé à l'aéroport de Charleroi. Il s'étendra du 24 avril au 15 mai. Le personnel de piste de l'aéroport avait déjà observé un arrêt de travail d'une heure ce mercredi qui avait provoqué des retards. Les syndicats ont rencontré la direction cette semaine. Ils dénoncent des cas de harcèlement du personnel. Les discussions n'ont, jusqu'ici, pas permis d'apporter les réponses suffisantes selon les syndicats.

Dès lors, à quoi faut-il s'attendre pour les vacances qui arrivent? Les Belges qui comptent s'évader pourront-ils partir et, si oui, ne rencontreront-ils pas des problèmes au retour? Actuellement, c'est toujours une possibilité, une réunion est toujours en cours entre direction et syndicat. La direction affirme vouloir prendre des mesures, mais les syndicats exigent qu'ils soient couchés sur papier pour en être convaincu. "Le harcèlement est un sujet très sérieux pour la direction", lance Nathalie Piérard, la Porte-parole de l'aéroport de Charleroi. "Une enquête interne va être menée pour voir ce qu'il s'est passé et en fonction des résultats, des mesures seront prises"

Selon nos informations, cette rencontre portera sur la CCT90 (une convention collective qui porte sur les avantages liés aux résultats). Ce n'est pas le point de friction direct qui a mené au préavis de grève, mais les syndicats se voient dans la foulée de cette réunion pour convenir des actions, arrêts ou autres mouvements de grève qui seront potentiellement menés.

Ce préavis de grève pourrait impacter énormément de monde. "On attend 500.000 passagers sur l'ensemble des vacances, avec une moyenne de 32.000 passagers par jour. 180 vols sont effectués au quotidien", confirme Nathalie Piérard. Des perturbations dans le trafic aérien impacteraient donc de nombreux voyageurs, mais les discussions se poursuivent. 

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  • Toujours les mêmes qui font grève! S’il y a harcèlement, il y a des lois et vous n’avez qu’à l’utiliser comme tout le monde. Mais comme d’habitude avec le timing bien douteux, on choisi la grève comme si c’était la voie à suivre dans ces cas là. Le travailleur francophone devient de moins en moins fiable c’est un fait.