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Le djihadiste présumé a été arrêté à l'aéroport de Charleroi grâce à la vigilance d'une hôtesse

Un homme, suspecté de participation à un groupement terroriste, a été intercepté à l'aéroport de Charleroi, selon nos informations. Son avocat affirme que l'individu nie toute implication. Il a été inculpé, placé sous mandat d'arrêt et comparaitra lundi devant la chambre du conseil de Charleroi.

C'est une information RTL. Le djihadiste présumé a été intercepté, avant-hier, à l'aéroport de Charleroi. Le jeune syrien est un étudiant en langues à l'université. Il est suspecté d'appartenir à un groupement terroriste. Il nie les faits qui lui sont reprochés. Le jeune syrien intercepté avant hier à l'aéroport de Charleroi, avait en réalité atterri lundi en Belgique. Son avion avait quitté une île grecque, avant de se poser sur le tarmac carolo lundi vers 19h.  En sortant de l'appareil, le présumé suspect suit le convoi de touristes dans l'aéroport. Là, il n'y a pas de contrôle de police. A 19h30, l'individu se retrouve dans le hall d'entrée du site, vers 19H30. Ensuite, il n'est plus localisable: a-t-il rejoint le centre-ville de Charleroi? Est-il resté dans la zone de l'aéroport? Impossible de le dire. Sa piste disparait durant 22H. Il se fait pincer suite à la vigilance d'une hôtesse Le lendemain, mardi, à 17H30, il retourne à l'aéroport de Charleroi afin d'embarquer dans un vol vers Oslo, en Norvège. Lors de son embarquement, une hôtesse remarque le faux passeport français de cet homme. Elle appelle la police qui procède aux vérifications. L'individu n'embarque pas et est privé de liberté. Il a passé la nuit de mardi à mercredi derrière les barreaux, dans le commissariat de l'aéroport. Sur lui, des éléments informatiques liés aux actes terroristes L'individu, présenté hier à un juge d'instruction, dit avoir voyagé pour fuir la guerre, pour sauver sa peau. Il avait sur lui des cartes mémoires et des éléments sur son téléphone portable qui évoquent clairement la situation en Syrie. "Pas de vidéos (d'assassinats, ndlr). Le contenu quant à lui est couvert par le secret de l'instruction. (…) Je peux vous confirmer (qu'il y a des traces d'exactions, ndlr) ", a indiqué son avocat, Nabil Khoulalene, avocat du djihadiste présumé. L'étudiant en langues à l'université voyageait seul. Il comparait lundi devant la chambre du conseil qui choisira de le maintenir en détention ou non.

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