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Le phénomène du "live streaming pédopornographique" inquiète les polices du monde entier: il y aurait 5 dossiers ouverts en Belgique

Un phénomène qui prend de l'ampleur inquiète les polices européennes.

Une pratique abjecte est en plein essor et inquiète les polices du monde entier : le "live streaming pédopornographique". Ce sont des viols de mineurs issus de pays d'Asie en direct, commandés, payés et visionnés par des individus depuis l'Occident, depuis la Belgique ou la France. Les polices européennes sont en train de comptabiliser les enquêtes : on serait à une trentaine en Europe. Du bout des lèvres, à la police fédérale, on parle de 5 dossiers chez nous.

Pour retrouver les criminels, les enquêtes sont longues et compliquées. Afin de tenter d'enrayer le phénomène, les polices européennes plaident pour une coopération internationale avec les pays de l'Asie du Sud. C'est principalement depuis les Philippines et la région de l'île de Cebu que les vidéos sont diffusées.


Une coopération avec dix pays du sud-est asiatique

C'est un policier belge qui est à la tête de la cellule EMPACT qui lutte contre ce phénomène. Une délégation des polices européennes s'est rendue la semaine dernière à Singapour pour améliorer la coopération internationale avec les pays du sud de l'Asie. "On a discuté avec les collègues de dix pays du sud-est asiatique, pour voir comment, dans le futur proche, on peut coopérer pour lutter contre ce genre de communautés", explique Yves Goethals de la police fédérale belge. La problématique sera au cœur de discussion ce mercredi à Europol.

 Du côté de la justice, on est également sensible à cette problématique. La jurisprudence montre que des violeurs "à distance", cachés derrière leur ordinateur, ont déjà été condamnés pour viol.

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