Partager:
La reine fait partie du "groupe des Défenseurs" des ODD (Objectifs de développement durable) et c'est à ce titre qu'elle a été invitée au Ghana. "Au cours de cette visite, je me suis aperçue qu'il y avait encore beaucoup de travail. C'est la raison pour laquelle je me sens en premier lieu humble", a-t-elle dit.
La Reine a été marquée par une rencontre avec une fille de l'âge de sa fille Elisabeth, mariée et enceinte. "Quand je vois une fille dans cette situation, je ressens l'envie de l'aider, que cela doit cesser. Mais quand je parle avec les gens, je me rends compte que je veux aller plus loin. J'entends des histoires positives, des histoires d'espoir, qui m'emplissent à mon tour d'espoir".
Des jeunes filles empêchées d'évoluer
Durant son voyage, la reine a eu une attention particulière pour l'enseignement, la santé, y compris la santé mentale, et l'autonomisation des femmes. Mariées trop jeunes, les jeunes filles ne vont plus à l'école et ne peuvent trouver un emploi décent. L'enseignement permet de casser le cercle vicieux de la pauvreté, a souligné Mathilde. Pour atteindre les ODD d'ici 2030, il faut travailler ensemble à tous les niveaux, a-t-elle aussi encouragé.
"La reine a parlé de manière très informelle avec les gens sur le terrain et a posé les bonnes questions", a rapporté le ministre ghanéen de la Planification, George Gyan-Baffour, qui estime que c'est une bonne manière de favoriser la mise en oeuvre des ODD via les petites entreprises. Adoptés en 2015 par les pays des Nations Unies, les ODD ambitionnent de mettre un terme à la pauvreté, combattre les inégalités et lutter contre le changement climatique.