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(Belga) Malines dispose depuis vendredi d'une nouvelle arme dans sa lutte contre les incivilités et le fait de se soulager sur la voie publique grâce à l'installation d'une toilette écologique. Basée sur le modèle de ce qui se fait à Amsterdam où l'idée a rencontré un vif succès, la toilette est constituée d'un bac à plantes où l'urine est récupérée afin de fertiliser les végétaux. L'expérience sera évaluée après l'été et si le succès est au rendez-vous, la ville envisage de se doter du système.
L'administration communale a mis sur pied un plan d'action afin de lutter contre ce type d'incivilités. A côté des toilettes classiques mises à disposition dans les établissements horeca, certains "petits coins" seront donc pourvus de sanitaires comme le Minderbroersgang doté de la toute première écotoilette de Belgique, la GreenPee, afin de lutter contre le phénomène qui consiste à uriner en rue. "Il s'agit d'un grand bac à plantes rempli de fibres de chanvre dans lequel l'urine est récupérée", explique Richard de Vries de la société Urban Senses qui a développé la GreenPee. "L'urine contient des phosphates or ceux-ci sont très nourrissants pour les plantes. L'urine, mêlée aux fibres de chanvre, sera transformée en compost afin de fertiliser les végétaux." La GreenPee doit être vidée toutes les deux à trois semaines. "Un trop-plein est également prévu de sorte que la toilette ne déborde pas même en cas de fortes précipitations", ajoute Richard de Vries. "Uriner sur la voie publique est puni d'une amende administrative de 350 euros, nous espérons que les gens choisiront cette solution écologique", explique l'échevin de la Prévention Stefaan Deleus (CD&V). La GreenPee coûte 3.500 euros et plusieurs autres villes belges ont déjà montré leur intérêt pour le projet. (Belga)
