Accueil Actu

Retirer le tracing à la médecine scolaire, une erreur? "Votre information n'est pas tout à fait exacte"...

Bénédicte Linard, ministre de la Santé et de la Culture en Fédération Wallonie-Bruxelles, était l'une des invitées de Fabrice Grosfilley, vendredi matin dans l'édition spéciale RTL info sur BEL RTL. Selon elle, les milieux culturels ne doivent pas être fermés, "bien sûr que non: les cinémas, les théâtres, les musées, peuvent accueillir en toute sécurité le public, ce ne sont pas des lieux de propagation".

Dans le rapport du GEMS (groupe d'experts conseillant les politiques), on ne touche pas aux musées, effectivement. Mais on laisse la porte ouverte sur tous les autres évènements. Pourrait-on imposer une jauge en plus du CST et/ou du masque ? "Il y a des jauges possibles, mais il y a d'autres outils, ils sont bons. Les activités culturelles peuvent et doivent être maintenues". S'il y a des restrictions malgré tout, "il y aura des mesures spécifiques de soutien, des aides sont sur la table pour ceux qui en auront besoin. On est préparé, on prend nos responsabilités, on ne dit pas que tout le monde doit venir sans condition. On peut adapter les mesures, mais pas de fermeture".

Le tracing est très défaillant en ce moment, on a beaucoup de mal à voir ce qui se passe. Retirer le tracing aux centres PSE/PMS (médecine scolaire) pour le confier aux Régions qui étaient déjà à quasi-saturation, n'était-ce pas une petite erreur ?

"Votre information n'est pas tout à fait correcte. Une partie du tracing est reprise par les call-centers régionaux, mais les services de promotion de la santé à l'école restent des partenaires privilégiés. Et on a repris des mesures spécifiques qui permettent de fluidifier la situation. Mais le problème du tracing est général: toute la première ligne est sous pression: la médecine générale, les laboratoires… L'objectif reste de faire en sorte que les hôpitaux puissent continuer à faire face".

À lire aussi

Sélectionné pour vous