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Sophie Wilmès à la proposition du duo Magnette-Rousseau: merci mais... NON

La piste d'une tripartite classique, telle que proposée par les partis socialistes, "n'est pas privilégiée" par les partis siégeant actuellement au gouvernement fédéral, font savoir mercredi le MR, le CD&V et l'Open Vld. Ils annoncent reprendre la main avec l'intention de "trouver des partenaires supplémentaires à la coalition actuelle".

La Première ministre, Sophie Wilmès (MR), et les présidents des trois partis membres du gouvernement fédéral, Georges-Louis Bouchez (MR), Joachim Coens (CD&V) et Egbert Lachaert (Open VLD) se sont réunis mercredi midi pour prendre position sur la proposition socialiste de former une tripartite classique minoritaire au niveau fédéral. Les présidents du PS (Paul Magnette) et du sp.a (Conner Rousseau), qui forment la première famille politique à la Chambre, avaient pris l'initiative d'entamer des consultations avec les huit autres partis qui ont accordé les pouvoirs spéciaux au gouvernement Wilmès pour gérer la crise du coronavirus.

Selon les socialistes, une coalition, qui rassemble socialistes, libéraux et démocrates-chrétiens était "la seule option pour éviter la paralysie et le chaos", ont-ils indiqué mardi. Celle-ci devait toutefois obtenir un soutien de l'extérieur, à savoir des écologistes et/ou de la N-VA. Dans un communiqué commun publié mercredi, MR, CD&V et Open Vld "prennent acte du fait que, suite au tour de consultations (mené par les socialistes), il ne soit pas possible d'entamer des négociations gouvernementales autour d'une coalition représentée par une majorité absolue à la Chambre des Représentants."

"La famille socialiste a suggéré une alternative", ajoutent les trois partis. "Cette piste n'est pas privilégiée". Tout en remerciant Paul Magnette et Conner Rousseau pour le travail accompli, "les présidents des trois partis du gouvernement fédéral annoncent reprendre la main et "tâcheront de trouver des partenaires supplémentaires à la coalition actuelle afin de dégager une majorité parlementaire qui mènera une politique de soutien et de relance efficace", concluent-ils.

Voici les réactions du MR, CD&V et de l'Open Vld recueillies ce matin, à l'entrée de la réunion:

"On va en parler avec le le partenaire de gouvernement parce que c'est la note a été donnée à la Première ministre et donc c'est logique qu'elle consulte les trois partis qui font maintenant partie de du gouvernement. Ce qui est important est de savoir ce que l'on va faire pour le pays. Le pays a besoin de beaucoup de choses, c'est une crise importante", a indiqué Joachim Koens, président du CD&V.

"Les Socialistes ont pris l'initiative et fait des efforts pour voir tout le monde. Maintenant, quelqu'un doit prendre le relais cette initiative. C'est de ça dont nous allons discuter ensemble", a souligné Egbert Lachaert, président de l'Open Vld. 

"Le but est d'apporter une réponse commune puisque aujourd'hui, le seul élément qui est encore stable dans ce pays c'est cette alliance. Ça ne fait que 38 parlementaires mais au moins c'est une alliance et c'est la seule qui existe aujourd'hui. Donc la grande ambition pour le Mouvement Réformateur est de ne pas déstabiliser son lien ni avec l'Open Vld, puisque nous formons une famille commune, et ni avec le CD&V pour garder la stabilité gouvernementale", a insisté Georges-Louis Bouchez, président du MR. 

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