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VRT: après une journée de grève "réussie", les syndicats n'excluent pas d'autres actions

(Belga) Les syndicats de la VRT ont qualifié lundi soir la grève de "très réussie". Les accords concernant la programmation et les programmes de remplacement ont été correctement suivis. Les syndicats n'excluent pas de nouvelles actions au sein du service public flamand. La grève se terminera à 23h59 et le programmation normale reprendra mardi matin dès 6h00.

L'action syndicale avait débuté à minuit lundi matin afin de protester contre le licenciement du CEO Paul Lembrechts par le gouvernement flamand et les économies annoncées au sein du service public. La programmation en télévision a été adaptée durant la journée tandis que la grève s'est également fait ressentir en radio. Des piquets de grève avaient été installés à partir de 7h00 à l'entrée du bâtiment de la VRT boulevard Reyers, où se trouvaient également des représentants du personnel. Les critiques des syndicats visaient surtout le président du conseil d'administration Luc Van den Brande, soulignant que la VRT doit pouvoir fonctionner de manière autonome. "Si le président ne peut pas faire cela, alors il n'est pas à sa place", selon les organisations syndicales. A l'issue de la journée, l'ACOD-VRT, le syndicat socialiste, évoque une "journée de grève très réussie". Même son de cloche du côté de l"ACV-VRT. Le syndicat chrétien pointe d'ailleurs la grande volonté de faire grève du personnel. Désormais, les syndicats se concentrent à nouveau sur le fond, en particulier sur la préparation du nouvel accord de gestion avec le gouvernement flamand. "Nous allons faire connaître notre vision du rôle de la radiodiffusion de service public au Parlement flamand", souligne le syndicat socialiste. Les syndicats n'excluent pas de nouvelles actions ultérieurement et rappellent qu'un préavis de grève court toujours jusque fin juin. La société des Journalistes de la RTBF a tenu à apporter son soutien au personnel de la VRT, estimant que "certaines décisions récentes du gouvernement flamand" incitaient "à pense que ce dernier veut restreindre les moyens et la liberté d'action" du média de service public. "A l'heure où nos démocraties sont questionnées dans leurs fondements, il est pourtant absolument nécessaire de préserver une information de service public libre, forte, indépendante, capable d'investiguer et de questionner le pouvoir, de résister aux pressions de toutes sortes et d'apporter des clés à la compréhension du monde", rappelle la SJD. (Belga)

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