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"Cela fait deux ans qu'on tape sur le même clou": les nouvelles mesures pour les salles de spectacles poussent les exploitants à bout

Une des décisions du comité de concertation de vendredi concerne les concerts. À partir de lundi, les personnes qui assisteront à un concert devront se tenir assises.

"C’est possible", assure Coralie Berale, la directrice de Forest National. "Mais ça s’organise six mois ou un an à l’avance. Nos spectacles sont mis en vente avec la configuration assis ou debout et changer ça en cours de route c’est extrêmement difficile. C’est même presque impossible. Pour certains organisateurs, cela veut dire qu’ils devront reporter leurs spectacles", regrette-t-elle.

Le fait de devoir faire asseoir tout le monde représente une grosse perte de place pour les salles "Pour Forest National, le parterre debout peut compter 3.500 personnes. Avec des chaises c’est 1.500", détaille Coralie Berale.

Cette mesure, une de plus concernant les salles de spectacle, vient pousser la directrice à bout. Elle réclame des explication. "C’est évident [qu’il y a un acharnement sur le secteur des salles de spectacles]. Cela fait deux ans qu’on tape sur le même clou. Le secteur a pris beaucoup de claques, on a été fermés pendant dix-huit mois, on a repris mais là encore ça continue. Je suis convaincue, comme beaucoup dans le secteur, que ça n’est pas en changeant un parterre debout en parterre assis que la courbe [des contaminations] va changer. Le problème ne vient pas de chez nous. On a été fermés du jour au lendemain sans preuve. Aujourd’hui, deux ans plus tard, le gouvernement n’a toujours pas avancé de preuves que le problème vient de chez nous, au contraire. On attend des preuves parce qu'on prend aujourd'hui des mesures aléatoires qui ne sont pas fondées. Il n'y a aucune preuve que ce sont les spectacles debout qui causent les contaminations."

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