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Graffitis, tags, art urbain: êtes-vous pour ou contre?

Répondez au sondage au bas de cet article, donnez-nous votre avis sur cette forme d'art que l'actualité a mise en lumière ce mercredi, avec l'arrestation du tagueur présumé de la coupole du Palais de Justice de Bruxelles.

"Je comprends 'Monsieur tout le monde' qui n'aime pas le graffiti. Il n'a pas creusé assez loin, il ne le comprend pas, il ne le ressent pas en fait", expliquait l'artiste Defo au micro de Martin Vachiery dans le journal de 19h. Pourtant, cette forme d'art urbain a débuté en 1978 en Belgique. "C'est fait comme la plupart des formes artistiques, c'est à dire qu'il y a un jaillissement, il y a une envie et il y a surtout une rechercher formelle", argumente Alain Lapiower, directeur de l'ASBL 'Lezarts Urbains", qui défend le graf' depuis son apparition.

Plus un art nouveau, mais pas encore accepté par tous

Si en 34 ans, la vision que le public a de cette forme d'art a changé, elle a toujours de nombreux détracteurs… spécialement en ce qui concerne les tags, simples signatures d'un "artiste", à différencier du graffiti, qui est une fresque bien plus élaborée et longue à produire que de simples mots unicolores stylisé. "Je suis contre les tags parce que je trouve que c'est du vandalisme, on abîme les murs, ce n'est pas joli", expliquait par exemple une passante.

Mis en avant d'un côté, pourchassés par la police de l'autre

Aujourd'hui, le graffiti est pourtant partout, spécialement dans les galeries et magasins d'art. Il est sorti des murs, de la rue, et orne des toiles, des vêtements, des objets. Les pouvoirs publics ne s'y trompent d'ailleurs pas en confiant des espaces publics spécifiquement aux graffeurs. Mais en dehors de ces espaces dédiés, toute personne qui peint un mur qui ne lui appartient pas est un vandale pour la police. Celle de Bruxelles a d'ailleurs une cellule tag, qui répertorie les œuvres de chaque graffeur pris en flagrant délit afin de pouvoir identifier les auteurs de nouveaux tags. C'est ainsi que la police est remontée jusqu'à l'auteur présumé du graffiti qui ornait la coupole du Palais de Justice. Son nettoyage a tout de même coûté 21.500€.

Quel point de vue portez-vous sur les graffitis? Répondez à notre sondage ci-dessous.

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