Accueil Actu

Prix de l’énergie: les illuminations de Noël sont-elles menacées?

Les illuminations seront elles sacrifiées ou réduites ? Dans les communes, on planche sur la question. Certains bourgmestres refusent de faire une croix sur la magie de Noël, d'autres ont tranché, ils diminueront les éclairages. Entre les deux, il y a ceux qui hésitent.

Certaines communes ne veulent pas sacrifier leurs illuminations car après la crise sanitaire et des festivités parfois rabotées, les citoyens ont besoin de ce petit moment de féérie. D'autres ont d'ores et déjà décider de réduire ces illuminations : soit en nombre de jours, soit en heures d'éclairage par jour ou encore le nombre de sites illuminés sur le territoire. L'objectif est de faire des économies mais aussi de montrer l'exemple. Enfin, le dossier n'est pas encore tranché dans une série de villes et communes.

A Bruxelles, les 19 élus se réunissent aujourd'hui lors d'une conférence des bourgmestres. A l'ordre du jour : les illuminations de fin d'année notamment. L'objectif est de prendre des mesures harmonisées sur l'ensemble du territoire de la région bruxelloise, à l'exception de Bruxelles Ville pour les Plaisirs d'Hiver. Les bourgmestres veulent raccourcir la période d'illuminations, ils doivent définir cette période.

Liège a tranché et va réduire ses illuminations de Noel : de 50 à 45 jours, et de 10 à 8 heures par jour. Ce qui permettra une économie de l’ordre de 8.500 kilowattheures sur les 30.000 consommés habituellement.

La Louvière a aussi déjà décidé de revoir sa copie par rapport aux précédentes années : l'éclairage de Noel, comme l'éclairage public d'ailleurs, sera coupé de minuit à 5h du matin. Un bon compromis qui permet de maintenir les illuminations partout sur l'entité et de ne pas ajouter de la morosité au contexte actuel en gardant ce côté festif en ville.

Charleroi, à l'opposé, maintient ses illuminations car basse consommation d'énergie pour l'éclairage et après deux années covid, besoin de ce moment de festivités et de magie pour les citoyens. Le village de Noel est également maintenu tout comme la patinoire mais pour faire baisser la facture et éviter les pertes, un toit sera placé au-dessus cette année.

Durbuy devrait prendre une décision d'ici une quinzaine de jours au plus tard. La ville se dirige vers le maintien des illuminations mais à horaire réduit, l'éclairage serait coupé de minuit à 5h du matin. Afin de prendre la bonne décision, la Ville a contacté son fournisseur d'énergie afin de savoir ce que cela représenterait en termes d'économies, le fait de stopper l'éclairage aussi bien public que décoratif. Même si l'économie est minime, la ville souhaite montrer l'exemple aux citoyens qui risquent de ne pas comprendre pourquoi ces lumières fonctionnent de nuit. Ne pas mettre d'éclairage de Noël est par contre inenvisageable, on est quand même dans une ville touristique et les festivités de fin d'année attirent 150.000 personnes.

A Namur, la décision sera prise dans les prochaines semaines. Trois pistes sont étudiées : la limitation de la période d'illuminations, la limitation du nombre de sites illuminés, la limitation du nombre d'heures où cet éclairage fonctionne. L'objectif est de réduire les dépenses pour des raisons financières et participer à l'effort collectif. Habituellement, le centre-ville, les rues commerçantes de la périphérie et des villages sont illuminés de fin novembre à janvier.

Mons n’a pas encore pris sa décision. Traditionnellement, la réunion d'organisation des festivités de Noël a lieu dans le courant du mois d'octobre.

À la une

Sélectionné pour vous