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André Antoine très ferme à propos des accords de libre-échange transatlantique: "S’il n’y a pas des corrections, il ne sera pas signé"

André Antoine s’est montré ferme et décidé sur le plateau de l’émission C’est pas tous les jours dimanche concernant le projet de traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada (CETA) (lire notre article détaillé à son propos). Alors que toute l’Europe s’apprêter à ratifier cet accord qui devrait faciliter les échanges commerciaux avec le Canada, sauf la Wallonie, qui a mis son véto. "Nous avons consacré deux ans à examiner ce texte, et s’il n’y a pas des corrections, et je vais donner un exemple, il ne sera pas signé. Et c’est parfaitement légitime, tant vis-à-vis de la Constitution belge que vis-à-vis de l’Union européenne".


"On ne va pas échanger quelques bouts de fromage contre des milliers de tonnes de bœuf et de porc"

Le président du Parlement wallon a interpellé Karel De Gucht, ministre d’Etat favorable à la signature du CETA, avec l’exemple de "l’exception agricole": Je voudrais vous demander combien coûte un hectare au Canada, et combien coûte un hectare en Wallonie 416 euros l’hectare au Canada, et chez nous 28.000 euros. Comment voulez-vous que nos agriculteurs soutiennent la concurrence par rapport au Canada ? J’ajoute: l’exploitation moyenne en Wallonie, c’est 56 hectares. Du côté canadien, c’est 314 hectares. On ne va pas échanger quelques bouts de fromage contre des milliers de tonnes de bœuf et de porc où nous sommes déjà en surproduction".

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