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Un impôt sur la fortune en Belgique? Les explications de l'Open VLD et les... contestations du PTB (vidéo)

Le président de l'Open VLD, Egbert Lachaert, ami et soutien du Premier ministre Alexander De Croo, fait face au leader de l'opposition francophone, Raoul Hedebouw (PTB), dans ce débat sur les grosses fortunes en Belgique.

"On vise vraiment le patrimoine mobilier, donc les gens qui ont des actions, des titres financiers pour plus d'un million d'euros. Ce sont les 1-2 % des plus riches de la population. Que tous les autres soient rassurés, ce n'est pas la classe moyenne qu'on va toucher!", avait confié Paul Magnette, président du PS, dans le RTLinfo de samedi à propos du futur impôt sur la fortune en Belgique.

Ce qu'a confirmé Egbert Lachaert, président de l'Open VLD: "On ne va pas toucher aux gens qui travaillent, aux entrepreneurs ou aux gens qui ont épargné un petit peu. On va essayer de voir si on peut trouver un mécanisme sur les gens qui ont, par exemple, un million d'euros en cash pour investir ou spéculer, là où on peut gagner beaucoup d'argent. Ce n'est pas un impôt sur la fortune en soi, c'est sur les bénéfices qu'on fait. Pas sur les actions ou sur ce qu'on a déjà gagné. Tout ce qui a déjà été taxé, on ne va pas le taxer une deuxième fois. C'est par exemple sur la spéculation et après une ou deux semaines sur les bénéfices faits là-dessus".

Raoul Hedebouw, député fédéral et porte-parole du PTB, est content de cette taxe: "C'est binaire. Soit on va chercher l'argent chez les plus riches, soit on va chercher l'argent chez les plus pauvres. Mais ce nouveau gouvernement n'a aucune idée de ce que ce sera. Tout ce que l'on sait, c'est que le rendement sera de 200 à 300 millions d'euros. Le patrimoine des plus riches en Belgique, c'est 500 milliards d'euros. Donc le rendement de cet impôt sur la fortune sera de 0,6 %. Cet impôt sera symbolique comme l'a dit Mr Lachaert au Parlement".

"Mais il faut être clair", a rétorqué le président de l'Open VLD. "Si on veut aller chercher des milliards, on ne va pas aller chercher chez les plus riches, mais ce sera la classe moyenne qui paiera alors. Si on veut faire une taxation qui rapporte beaucoup d'argent, c'est tous les gens qu'il faut taxer".

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