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Bardot "ravie" du départ de Hulot, "furieuse" contre Macron

L'ancienne actrice Brigitte Bardot s'est dite "ravie" mardi sur BFMTV de la démission de Nicolas Hulot, indiquant dans le même temps être "furieuse" contre Emmanuel Macron qu'elle accuse de se mettre "à genoux" devant les chasseurs.

Alors qu'elle avait été plutôt indulgente jusqu'ici envers Emmanuel Macron, la militante du droit des animaux a fait part d'un changement radical de sentiment envers le chef de l'Etat en raison des arbitrages annoncés lundi sur la future réforme de la chasse.

"Je suis furieuse contre Macron. Alors que j'ai eu un petit espoir quand je l'ai rencontré le 24 juillet à l'Elysée, cet espoir s'est envolé", a-t-elle déclaré sur BFMTV.

"Je suis très sévère depuis hier avec Emmanuel Macron, quelqu'un qui peut à ce point là se mettre à genoux devant des assassins, parce que les chasseurs sont des assassins", a-t-elle ajouté.

Nicolas Hulot "a été certainement aussi horrifié que moi par l'allégeance de Macron devant les chasseurs", a insisté la présidente de la Fondation Bardot.

Le ministre démissionnaire a indiqué mardi que cette réunion à laquelle il participait à l'Elysée lundi avec Emmanuel Macron et des représentants des chasseurs avait joué un rôle dans sa décision de quitter le gouvernement, en raison de la présence d'un "lobbyiste" qui "n'avait rien à faire là".

Lors de cette réunion, le chef de l'Etat a validé la baisse du prix du permis national de chasse réclamée par les chasseurs ainsi que les contours d'une réforme plus vaste de la chasse qui inquiète les défenseurs de l'environnement.

"Aujourd'hui est un jour de deuil, pas par le départ de Nicolas Hulot, mais par la politique suicidaire, inadmissible, du gouvernement qui condamne la biodiversité en encourageant la destruction des espèces", a insisté Brigitte Bardot dans un communiqué, loin de pleurer le ministre.

"Il ne s'est pas imposé, il n'a rien fait de positif, c'est très bien qu'il s'en aille, je suis ravie", a-t-elle estimé sur BFMTV. "Quand on a le pouvoir d'un ministre, on s'impose, on ne se laisse pas entortiller par Pierre, Paul, Jacques, Emmanuel".

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