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Le perroquet gris africain est l’un des oiseaux le plus recherché au monde en raison de son plumage et de sa capacité à imiter la voix humaine. Depuis peu, son commerce est interdit. Une décision qui devrait permettre à l’animal, aujourd’hui menacé, de bénéficier d’un niveau de protection plus élevé.
Il y a 5 ans, Isabelle Ravet a adopté Lilou, un perroquet gris africain. "Il répète tout simplement ce qu’il entend, la musique, les rythmes, les mots que je prononce souvent,... On ne le stimule pas spécialement, c’est lui qui choisit que qu’il a envie de dire", a-t-elle raconté au micro de Justine Roldan Perez, journaliste pour RTL TVi.
Aujourd’hui cette espèce est menacée d’extinction. C’est pour cela que la CITES, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, a décidé d’interdire le commerce international de ce perroquet. Une décision qui enchante Isabelle: "Je trouve que c’est une espèce exceptionnelle. C’est dommage qu’elle soit menacée. Je connais le Congo et ses trafics d’animaux... C’est triste".
De plus, pour WWF, l’organisation internationale de conservation de la nature, les chiffres sont inquiétants. "On a remarqué un déclin marquant de plus de 50% en 47 ans, soit sur trois générations de perroquet gris africain. C’est effrayant", explique Koen Stuyck, porte-parole de WWF.
Les mesures prises concernent également la Belgique. Les éleveurs devront dorénavant procurer un certificat pour chaque animal vendu.
