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La Bourse de Paris salue les progrès accomplis par Pékin et Washington

La Bourse de Paris continuait de progresser lundi à la mi-journée (+0,32%), les investisseurs reconnaissant que les pourparlers commerciaux entre la Chine et les États-Unis continuent d'aller dans le bon sens en vue d'une conclusion d'un accord.

A 13H40 (12H40 GMT), l'indice CAC 40 avançait de 16,17 points à 5.232,02 points, dans un volume d'échanges de 894,5 millions d'euros. Il avait clôturé en hausse vendredi (+0,38%).

La cote parisienne a ouvert en légère hausse avant de gagner un peu de terrain.

Wall Street se préparait à ouvrir dans le vert. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 0,58%, l'indice élargi S&P avançait de 0,46% et le Nasdaq, à dominante technologique, de 0,65%.

"Les investisseurs saluent les progrès substantiels accomplis après l'annonce par Donald Trump de la conclusion d'un accord imminent avec Pékin", observe Pierre Veyret, analyste chez ActivTrades.

Cependant, ils "devront faire preuve de prudence jusqu'à la conclusion d'un accord", ajoute-t-il.

A cinq jours de la date butoir, Donald Trump a levé son ultimatum sur le commerce chinois après des "progrès" dans la négociation, relançant l'espoir d'un sommet avec le président chinois pour sceller un éventuel accord.

Pékin a également fait état de "progrès significatifs" lundi, au lendemain de six jours de pourparlers à Washington.

"L'espoir d'un apaisement continue d'alimenter le goût des investisseurs pour les actifs risqués", souligne Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.

Les pourparlers devraient s'annoncer plus difficiles au cours de leur phase finale, estiment la plupart des analystes.

Outre les transferts de technologie, les États-Unis reprochent à la Chine d'autres pratiques commerciales "déloyales" et réclament des réformes structurelles pour y mettre fin: respect de la propriété intellectuelle, fin du piratage informatique et des subventions aux entreprises publiques.

Donald Trump a annoncé une rencontre prochaine "probablement" en mars en Floride avec son homologue chinois pour régler les points les plus épineux.

En revanche, "en Europe, le bras de fer entre Theresa May et la Chambres des communes pourrait être un bémol sur les marchés", note M. Pichard.

La Première ministre britannique Theresa May a différé dimanche, "d'ici au 12 mars", un vote des députés sur l'accord de Brexit, voulant se donner plus de temps pour tenter de renégocier le texte avec Bruxelles, malgré l'échéance qui se rapproche dangereusement. Elle avait précédemment indiqué se laisser jusqu'à mardi pour trouver une issue sur le Brexit.

Une conférence de presse de la Banque d'Angleterre sur le Brexit était prévue dans la journée.

A part cela, les investisseurs n'auront qu'un seul indicateur à analyser: l'activité manufacturière dans la région de Chicago (janvier).

- Le secteur de la métallurgie en forme -

Les valeurs sidérurgiques se portaient bien, soutenues par les nouvelles liées à la Chine. Eramet progressait de 5,98% à 52,10 euros. ArcelorMittal avançait de 1,66% à 20,85 euros et Vallourec gagnait 2,62% à 2,19 euros.

L'action Ipsen se repliait de 4,96% à 117 euros à la suite de l'annonce de rachat de la société canadienne Clementia Pharmaceuticals pour un montant pouvant atteindre 1,31 milliard de dollars américains, afin de renforcer son portefeuille dans les maladies rares.

Crédit Agricole grappillait 1,84% à 10,76 euros après que sa filiale Caceis, spécialisée dans les services financiers aux investisseurs institutionnels, a annoncé le lancement d'une offre publique d'achat sur l'intégralité du capital du groupe néerlandais KAS Bank, valorisé à 188 millions d'euros.

L'action LVMH prenait 1,33% à 303,75 euros alors que le géant du luxe a annoncé monter en puissance dans la production de lunettes, avec la construction d'une deuxième manufacture en Italie avec son partenaire Marcolin.

Vivendi reculait de 0,17% à 24,27 euros après que le groupe a relancé ses attaques contre le fonds américain Elliott qui prône une cession du réseau fixe de Telecom Italia.

Fnac Darty (+5% à 73,55 euros) bénéficiait du fait que Bryan Garnier a réitéré sa recommandation sur le titre à "acheter" et relevé son objectif de prix de 93 à 94 euros, s'attendant à ce que le groupe bénéficie d'un environnement du commerce de détail "mieux orienté" en 2019.

  1. Euronext CAC40

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