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Affaire Alexia Daval: le jour où, en larmes, Jonathann a menti devant la France entière

La découverte du corps en partie calciné d'Alexia Daval, le 30 octobre 2017, avait bouleversé la France: trois ans plus tard, le procès de son époux, Jonathann, s'ouvre lundi devant la cour d'assises de Haute-Saône, à Vesoul.

Tout avait commencé le 28 octobre. Ce jour-là, Jonathann Daval se rend à la gendarmerie de la petite commune de Gray, en Haute-Saône, pour signaler la disparition d'Alexia qui tarde, selon lui, à revenir de son footing. Pendant des mois, il avait trompé les proches d'Alexia, feignant tout ignorer de sa disparition. Le 5 novembre, quelques jours seulement après la découverte du corps, il avait même joué le veuf éploré lors d'une marche blanche organisée en hommage à Alexia qui avait réuni entre 8000 et 10000 personnes. Le visage ravagé par le chagrin de Jonathann s'affiche alors sur tous les écrans. Soutenu par ses beaux-parents qui l'aiment "comme un fils", il déclare entre deux sanglots : Alexia "était ma première supportrice, mon oxygène".

"La force de notre couple nous faisait nous dépasser, dans nos sorties et dans notre vie commune. Cette plénitude me manquera terriblement". Alexia "était ma première supportrice, mon oxygène…", avait-il soufflé, la voix étranglée par les sanglots. 

"Accroché au cerceuil"

Des mots qui sonneront étrangement quand trois mois plus tard, le 29 janvier 2018, Jonathann est placé en garde à vue à la stupéfaction générale. Le jeune homme commence par nier, puis il craque, reconnaissant avoir tué sa femme lors d'une dispute à leur domicile, dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017. La jeune femme a été tuée par étranglement. 

Alexia Daval avait été inhumée le 8 novembre. Selon le beau-frère d'Alexia, Jonathann s'était alors "accroché au cercueil". "C'était indécent", avait-il témoigné dans une interview donnée à Paris Match. 

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