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Le corps d'un jeune Belge, Adrien Mourialmé, disparu en Haute-Savoie identifié grâce à son ADN

En France, un corps retrouvé en Haute-Savoie le 6 avril par des promeneurs a été identifié grâce à son ADN. Il s'agit bien du cuisinier belge de 24 ans disparu en juillet 2017. Le parquet d'Annecy privilégie l'hypothèse du suicide et avait écarté en avril la piste de Nordahl Lelandais, le meurtrier de la petite Maëlys.

Un corps retrouvé en Haute-Savoie a été identifié grâce à son ADN comme celui d'un cuisinier belge de 24 ans disparu en juillet 2017, a-t-on appris jeudi auprès du parquet d'Annecy, qui privilégie l'hypothèse du suicide et avait écarté en avril la piste de Nordahl Lelandais. La dépouille avait été découverte le 6 avril par des promeneurs "dans un lieu très escarpé et difficile d'accès" à Talloires-Montmin. Les résultats des analyses ADN ont été remis "il y a quelques jours", a indiqué à l'AFP la procureure d'Annecy, Véronique Denizot, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Le corps avait été retrouvé pendu dans un état de décomposition avancé et la piste privilégiée est "plutôt l'hypothèse d'un acte volontaire excluant l'intervention d'un tiers", a précisé Mme Denizot. Le parquet d'Annecy avait déjà écarté le 5 avril l'implication de Nordahl Lelandais, soupçonné d'avoir tué la petite Maëlys et dont le parcours est étudié dans le cadre d'autres disparitions.
Adrien Mourialmé, originaire de la province de Namur, était venu travailler dans un restaurant huppé de Talloires-Montmin, sur les rives du lac d'Annecy, pour se constituer un pécule et créer son entreprise ensuite en Belgique, avait raconté sa mère dans les médias.

Depuis le 5 juillet, il n'avait plus donné signe de vie alors qu'il appelait sa mère tous les jours. Une information judiciaire avait été ouverte le 8 juillet par le parquet d'Annecy.

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