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Nordahl Lelandais, le meurtrier présumé de la petite Maëlys, extrait de sa cellule pendant plusieurs heures

Une énième audition pour tenter d'éclaircir les circonstances du meurtre du caporal Arthur Noyer. Ce mardi 16 juillet, Nordahl Lelandais a été extrait de sa cellule de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère. Selon des informations du quotidien local, le Dauphiné, il a été escorté jusqu'au palais de justice de Chambéry. Pendant plusieurs heures, l'ex-militaire a ensiote été entendu par les enquêteurs en charge du dossier du caporal Noyer. Le but: déterminer dans quelles circonstances l'homme a été tué en avril 2017.

Nordahl Lelandais avait d'abord nié tout implication, puis reconnu en mars 2018, devant les juges d'instruction de Chambéry, une bagarre entre lui et Arthur Noyer, qui avait entraîné la mort de ce dernier. 

"Il a reconnu spontanément avoir porté des coups à Arthur Noyer ayant entraîné la mort de ce dernier. Il fait état d'une bagarre entre eux avec des échanges de coups réciproques", avait rapporté le parquet. "Il a admis avoir frappé de plusieurs coups de poing au visage Arthur Noyer et (que) l'un d'eux avait entraîné la chute de ce dernier. Nordahl Lelandais indiquait avoir alors constaté le décès" du jeune homme de 24 ans qu'il avait reconnu, lors d'une précédente audition le 5 février, avoir pris en stop à Chambéry en fin de soirée dans la nuit du 11 au 12 avril 2017.


Une reconstitution du meurtre avait été organisée

Des restes du crâne de la victime avaient été découverts sur un chemin de randonnée en septembre à Cruet, petite commune de Savoie située au pied du massif des Bauges et proche de Montmélian, à une vingtaine de kilomètres de Chambéry. D'autres ossements y ont été découverts depuis. Le caporal Arthur Noyer, membre du 13e Bataillon de chasseurs alpins (BCA), alors âgé de 23 ans, avait disparu dans la nuit du 11 au 12 avril 2017 près de Chambéry après être sorti en boîte de nuit.

En mars dernier, une reconstitution de la nuit où le caporal Arthur Noyer a trouvé la mort avait été organisée. Les enquêteurs avaient déployé des draps afin de ne pas dévoiler la scène aux journalistes présents. 

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