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JO-2018: le curleur russe contrôlé positif n'ira pas à son audience devant le TAS

Le curleur russe Alexander Krushelnitsky, contrôlé positif au meldonium durant les JO-2018 de Pyeongchang où il a remporté le bronze dans l'épreuve mixte, a renoncé mercredi à prendre part jeudi à l'audience étudiant son cas, jugeant sa présence comme "inutile" et s'attendant à un verdict "prévisible", selon une agence de presse russe.

"Après avoir pesé le pour et le contre, j'ai décidé de ne pas me présenter à l'audience du Tribunal arbitral du sport (TAS)", prévue jeudi à 14h00 locales (6h00 françaises) en Corée du Sud, détaille l'athlète dans un communiqué transmis par le chef de la délégation russe Stanislav Pozdnyakov à l'agence d'état RIA Novosti.

Krushelnitsky indique dans ce communiqué qu'il juge "stupide de nier" le cas de dopage lorsque celui-ci est confirmé "par les résultats de deux tests antidopage".

"Je suis prêt pour le verdict approprié, qui, dans ce genre de cas, est prévisible", lance le curleur, qui a décroché la médaille de bronze avec sa femme Anastasia Bryzgalova. "Je considère qu'avec les règles actuelles, il est inutile et absurde" de se rendre à cette audience, ajoute-t-il.

Le curleur russe, qui fait partie des 168 athlètes russes jugés "propres" et invités à concourir aux Jeux sous bannière olympique, risque une suspension et la perte de la médaille gagnée avec son épouse. Il avait jusqu'à présent nié avoir pris délibérément la substance interdite.

Le ministre russe des Sports Pavel Kolobkov avait lui demandé la clémence du Comité international olympique (CIO) sur ce dossier, jugeant "clair qu'aucun dopage ne peut influencer les résultats dans le curling".

Plus tôt mercredi, une source proche du dossier a indiqué à l'AFP que le Comité olympique russe (ROC) avait réglé une amende de 15 millions de dollars à laquelle il avait été condamné lors de sa suspension en décembre par le CIO.

La commission exécutive du CIO se réunit samedi après-midi pour étudier la levée éventuelle de la suspension du ROC. Le cas de Krushelnitsky devrait d'ailleurs "peser dans la décision" de celle-ci, a assuré cette même source.

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