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La STIB porte plainte contre X après la publication d'images montrant des graffeurs peindre des métros bruxellois

La STIB a porté plainte contre X pour dégradation de matériel et intrusion après la diffusion sur les réseaux sociaux d'une vidéo où l'on peut voir des personnes s'introduire illégalement dans des dépôts et des tunnels du métro qu'ils ont couvert de graffitis. Entre 2015 et 2016, le montant consacré à l'effacement des graffitis a baissé de 33%.

Sur une vidéo diffusée sur Youtube que notre rédaction a pu consulter, on peut voir des personnes s'introduire illégalement dans le réseau sous-terrain de la Stib et taguer des rames de métro. "Certaines de ces images sont plus anciennes et d'autres, plus récentes. Nous le remarquons car certaines entrées sont entre-temps sécurisées", indique An Van Hamme, porte-parole de la STIB.

La vidéo est examinée par les services internes de la société de transports et par la police afin de voir s'il est possible d'identifier les auteurs. Entre temps, elle a été supprimée du réseau social.



La STIB a pu sécuriser ses infrastructures

La prochaine étape du plan de sécurisation globale de la STIB est la détection d'intrus sur les voies et l'installation de volets. Ce système a été testé durant ces dernières semaines et devrait être bientôt opérationnel.

Les mesures de sécurisation des infrastructures ont déjà produit leurs effets puisqu'en 2016, la Stib a consacré 33% de fonds en moins qu'en 2015 à l'effacement de graffitis. Quelque 270.000 euros demeurent toutefois annuellement dédiés à la tâche. "Nous nettoyons le plus rapidement possible les graffitis et vous verrez rarement des rames de métro tagués en circulation afin d'éviter l'effet boule de neige", ajoute An Van Hamme.

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