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Sentiment d'insécurité: les armes factices ont de plus en plus la cote dans l'Est du pays

Jean-Louis Renson, armurier à Spa, a ouvert ses portes à Julien Modave et Julien Rawet pour le RTLINFO 19H. Il a confirmé les informations du quotidien L’Avenir ce samedi: l’achat d’armes factices, des pistolets d’alarme, est en augmentation dans l’Est de la Belgique, du côté de Verviers.

Elles ont le même nom, la même couleur, le même poids et ressemblent comme deux gouttes d’eau aux vraies. "Beaucoup de personnes disent que c’est suite aux attentats, ou aux vols qui ont eu lieu dans ma rue. Ça c’est courant."

L’avantage de ces pistolets, c’est d’être en vente libre. Il est vu comme rassurant. "Avec tout ce qui se passe, mon mari y a déjà pensé", témoignait une passante. Mais tout le monde ne pense pas de cette façon. "Non, ça ne m’intéresse pas. Les armes, ce n’est vraiment pas mon truc. Je ne veux pas du tout ça. Mais j’ai des gens que je connais qui me disent qu’ils pensent peut-être à acheter une arme de défense, mais c’est là justement où ça devient peut-être dangereux...", estimait un autre passant.

Preuve s’il en faut, cette opération de police coûteuse et anxiogène jeudi à Verviers, pour un pistolet (factice) aperçu dans les mains d’une personne dans un bâtiment à travers une fenêtre.

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