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Une trentaine de véhicules griffés volontairement à Etterbeek: "C’est de la méchanceté pure"

Une trentaine de véhicules ont été vandalisés depuis un peu plus d’une semaine à Etterbeek en Région bruxelloise. Les riverains ont retrouvé leur voiture remplie de griffes en tous genres. La police et le bourgmestre de la commune prennent l’affaire très au sérieux. Difficile pour l’instant d’identifier un ou des suspects.

Laisser sa voiture le long de la rue et la retrouver le lendemain matin griffée de toutes parts, c’est une mauvaise surprise que personne ne veut vivre. Et pourtant cette situation se répète depuis plusieurs jours dans un quartier d’Etterbeek, en Région bruxelloise. Un riverain, qui préfère garder l’anonymat, nous a contactés via le bouton orange Alertez-nous pour nous faire part de son inquiétude et de son mécontentement. Il s’est rendu chez son père, à Etterbeek, et a découvert sa voiture remplie de griffes quelques heures plus tard.

"J’ai été rechercher ma sœur qui revenait de vacances et je me suis ensuite rendu chez mon père à 4h30 du matin ce lundi", nous explique-t-il. Il y passe le reste de sa nuit. Son père a ensuite remarqué qu’il y avait un problème au véhicule. "Vers midi, il est sorti de la maison. Il m’a dit que le véhicule avait été vandalisé. Il y a des griffes sur le capot, en forme de T, mais aussi au pare-chocs arrière."


La police a déjà enregistré de nombreuses plaintes

Ce riverain pense alors être victime d’un acte de vandalisme isolé, mais il s’est vite rendu compte qu’il n’était pas le seul dans le cas. "La portière du voisin d’en face a elle aussi été vandalisée." Les deux hommes décident alors d’aller porter plainte ensemble, pour que les dégradations ne restent pas impunies. Ils se sont rendus au commissariat le jour-même, en cours d’après-midi. "Quand on a rencontré l’agent de police, il nous a dit qu’il y avait beaucoup de plaintes actuellement." 


  Pour les deux voisins, cela ne fait aucun doute, ces actes sont l’œuvre d’une seule personne ou d’une seule bande d’individus. "C’est répétitif, et c’est toujours dans les mêmes zones. Surtout sur la rue général Leman et l’avenue d’Auderghem. Pour moi, ce sont des zones à ne pas négliger. C’est sûrement le parcours que cette personne prend pour rentrer chez elle, ou pour aller au travail."


"On va faire des recherches au niveau des caméras"

Le bourgmestre d’Etterbeek, Vincent De Wolf, n’écarte aucune piste, aucune zone, dans l’intérêt de l’enquête. Mais il confirme les faits décrits par notre alerteur. "Nous ne sommes pas heureux de cette situation. Il y a des actes de pur vandalisme, des griffures de véhicules. Ils ont lieu depuis une dizaine ou une quinzaine de jours." Selon lui, une trentaine de véhicules auraient déjà été vandalisés. "C’est de la méchanceté pure, et son objectif est simple: nuire", assure-t-il.

Ce ne sont pas des actes qui peuvent rester impunis

Difficile par contre de savoir l’objet qui est utilisé pour faire ces griffes. Il peut s’agir de tout: vis, clés, ou tout objet pointu. Impossible également d’identifier l’un ou l’autre suspect. "De là dire si c’est une, deux, trois personnes... On n’a pas d’informations à ce stade-ci." Mais Vincent De Wolf l’assure, tout sera fait pour le ou les identifier. "On va faire des recherches au niveau des caméras. On a l’espoir de retrouver des éléments." Le bourgmestre est en contact étroit avec les services de police. "L’enquête est en cours et on prend cela au sérieux. Ça touche fort à la qualité de vie des riverains. Ce ne sont pas des actes qui peuvent rester impunis."


Les réparations coûteront cher

Notre riverain-alerteur espère en tout cas que l’affaire sera vite clôturée, car il craint à présent de garer sa voiture en rue. "C’est vraiment dommage. On vit dans ce quartier depuis assez longtemps. C’est un quartier très joyeux. On n’a jamais eu de problème de ce type-là."

Toute sa voiture n’est pas griffée et seulement quelques zones sont touchées. Mais selon lui, il n’aura pas d’autre choix que de se rendre chez le carrossier pour les faire réparer. "Ce seront des centaines d’euros de facturés", déplore-t-il. Si la police procède à l’arrestation du ou des auteur(s), il espère que les frais de réparation de son véhicule lui seront remboursés.

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