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Le prince George, le bébé joufflu aux cheveux clairs de Kate et William (PHOTOS)

Le prince George, promis au trône d'Angleterre, a fait mercredi à Londres sa deuxième brève apparition publique à l'occasion de son baptême, révélant un visage joufflu et des cheveux clairs dans une robe de satin et de dentelle crème.

En rupture avec la tradition, ses parents, le prince William et son épouse Kate, ont opté pour une cérémonie intime, sans le faste usuel de la famille royale. Seuls 22 invités - dont seulement six membres de la famille royale, au premier rang desquels la reine Elizabeth II, souriante en tenue bleu roi - ont assisté à la célébration religieuse d'une demi-heure dans la chapelle du palais Saint-James. Outre les parents et frères et soeur de William et Kate, la liste des "happy few" comprenait les sept parrains et marraines du jeune prince, essentiellement des amis d'enfance ou d'université de ses parents. Signe d'une rupture avec la tradition, une cousine de William, Zara Tindall - championne d'équitation et enceinte de son premier enfant attendu début 2014 - est la seule marraine issue de la famille royale. Le prince George, âgé de trois mois et troisième dans l'ordre de succession au trône, est arrivé placide dans les bras de son père, qui le berçait, et aux côtés de Kate, vêtue d'un tailleur beige à volants de la maison Alexander McQueen. La première apparition publique du nouveau-né remontait au lendemain de sa naissance le 22 juillet à Londres, où ses parents l'avaient présenté, fièrement, devant une armée de journalistes. Depuis la famille a tenu à préserver sa vie privée. "Il est fin prêt", a déclaré le prince William peu avant le baptême de son fils, célébré, comme le veut la tradition, par l'archevêque de Cantorbéry Justin Welby, chef spirituel des Anglicans, qui lui a versé à trois reprises sur la tête de l'eau du Jourdain. Quelques caméras ont été autorisées à filmer de loin l'arrivée et la sortie du héros du jour et des invités, mais le baptême s'est déroulé à huis-clos, suivi d'une réception à Clarence House, la résidence londonienne du prince Charles, le père de William. Les invités ont dégusté une partie du gâteau de mariage de Kate et William, célébré en avril 2011. La coutume au Royaume-Uni voulant que les mariés congèlent une part de leur gâteau pour le baptême de leur premier enfant.>Les excentriques de la monarchie campent sur place Les habituels inconditionnels de la monarchie ont cependant répondu à l'appel, dans l'espoir d'apercevoir le "royal bébé". Terry Hutt, 77 ans, surnommé "The Union Jack Man" pour ses tenues, promenait mercredi un poster de félicitations orné d'un canard de bain devant le palais St-James.  "On vit un moment unique, historique" avec la perspective de voir "trois futurs rois sur la même photo", a pour sa part expliqué John Loughrey, 58 ans, qui a dormi sous le porche d'un magasin malgré des trombes d'eau. La reine, âgée de 87 ans, est en effet accompagnée de trois générations de futurs monarques: son fils aîné Charles, son petit-fils William et son arrière-petit-fils George. La liste des invités au baptême, le choix des parrains et celui du lieu reflètent la volonté des jeunes parents de prendre quelques libertés avec la coutume. Dans l'histoire contemporaine de la famille royale, plusieurs membres - Elizabeth II, Charles et William - ont été baptisés au palais de Buckingham, la résidence londonienne de la reine. Mais les parents de George ont préféré l'intimité de la chapelle royale du palais Saint-James, un lieu symbolique pour William puisque c'est là que la dépouille de sa mère Diana avait reposé la veille de ses funérailles, en 1997. L'ancien chef du cabinet de la "princesse du peuple", Patrick Jephson, a souligné à l'AFP l'importance du baptême, qui "renforce la perception du public selon laquelle la famille royale britannique va perdurer pendant encore longtemps". "William et Kate veulent rompre avec certains aspects du passé et, dans l'ensemble, je trouve cela bienvenu", juge encore Patrick Jephson, pour qui le couple "donne un coup de jeune à la marque royale", même s'il estime qu'il faut prendre garde à ce que la famille royale ne devienne pas "normale".

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