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Kai Havertz est de retour en Angleterre. L'international allemand n'était pas présent contre la Belgique hier soir en match amical, revenu au club afin de préparer la suite de la saison, à commencer par un quart de finale de Ligue des Champions contre le Real Madrid.
Interrogé par le Guardian, le joueur allemand s'est confié sur ses autres passions dans la vie. On y découvre un grand défenseur de la cause animale, fan d'ailleurs de la vie avec des animaux. Et particulièrement avec l'un d'entre eux. "Certains de mes coéquipiers m'appellent 'l'âne', mais ce n'est pas pour mon football", plaisante d'abord Havertz. "Depuis que je suis né, j'ai toujours eu une relation spéciale avec les ânes", poursuit-il.
Selon lui, cet animal est celui qui se rapproche le plus de sa personnalité. "Ils sont très calmes. Peut-être que je me reconnais un peu en eux, parce que je suis très calme aussi. Ils se détendent toute la journée, ils ne font pas grand-chose, ils veulent juste vivre leur vie. Je les ai toujours aimés. Quand j'ai perdu, je vais dans un sanctuaire animalier. Je regarde les animaux et je trouve quelque chose d'humain en eux. C'est une sorte de récupération, un lieu où je me sens en paix", détaille-t-il.
Il a aussi expliqué avoir reçu une peluche d'un petit âne étant enfant, avant d'en adopter trois vrais à 18 ans. Il révèle d'ailleurs qu'il sauve régulièrement des ânes, notamment en les empêchant d'être envoyés à l'abattoir. Il a même décidé de lancer sa propre œuvre de charité en Allemagne, qui recueille des ânes, jeunes ou âgés, pour en prendre soin.
Ce projet est aujourd'hui fondamental dans sa vie. "Le football n'est pas la chose la plus importante dans ma vie, certaines choses sont 100 fois plus importantes. Ce n'est pas facile à dire, les gens n'aiment pas ça, mais c'est comme ça que je le ressens", a poursuit l'international, qui confirme cependant son bonheur d'être devenu footballeur professionnel.
Voilà un beau combat à mener !
