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Ligue 1: Caen s'accroche à son rêve de maintien

Le barragiste Caen s'est totalement relancé dans la course au maintien direct en obtenant son troisième succès en quatre matches contre Reims (3-2), samedi pour la 36e journée, ce qui lui permet de recoller à Monaco au classement.

Les Normands restent certes 18es, mais ils reviennent à la hauteur du premier non-relégable, Monaco (17e), battu à Nîmes (1-0) et qui compte également 33 points. Et ils ont désormais dans leur ligne de mire Amiens, 16e avec deux unités de plus après son nul contre Toulouse (0-0).

En ouvrant le score rapidement grâce à une tête de Casimir Ninga (14e, 1-0), à la réception d'un centre idéal d'Emmanuel Imorou, Malherbe a su concrétiser une entame de match agressive, et prouvé son net regain de confiance.

Le duo Fabien Mercadal – Rolland Courbis avait aligné quatre attaquants, une rareté ces dernières semaines en Normandie, et cela s'est ressenti dans les intentions, les courses vers l'avant.

Reims, qui ne joue plus rien et restait sur six matches sans victoire, a peiné pour trouver des solutions face à une équipe caennaise solidaire, jusqu'à un corner mal renvoyé qui a profité à Moussa Doumbia (37e, 1-1).

Mais Caen a su faire preuve de caractère en ne mettant que trois minutes à reprendre l'avantage, grâce à un coup franc enroulé de son capitaine Fayçal Fajr qu'Edouard Mendy n'a pu qu'effleurer (40e, 2-1).

- Calendrier difficile -

Mieux, la réussite est de retour en Normandie, à l'image du centre rentrant de Frédéric Guilbert qui s'est transformé en but (45e, 3-1), permettant aux locaux de faire le break juste avant de rentrer aux vestiaires. Caen, qui n'avait jamais marqué trois buts cette saison en Ligue 1, l'a fait au meilleur moment et en 45 minutes samedi soir.

Les Normands auraient d'ailleurs pu en inscrire beaucoup plus si Mendy n'avait pas évité aux siens le naufrage, par deux fois en début de seconde période.

Transfigurés par l'espoir d'un maintien revenu, les Normands ont rarement produit une telle copie dans le jeu cette saison, que le penalty tardif d'Arber Zeneli (82e, 3-2) n'a pas ternie.

Cette embellie, qui porte aussi la patte de Courbis, a vraiment redonné espoir et sourire à une équipe au fond du trou il y a moins d'un mois. Le rêve est encore permis pour Caen, désormais tourné vers ses deux dernières "finales" contre Lyon puis Bordeaux.

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