Une grève émotionnelle a été déclenchée ce mercredi matin dans plusieurs dépôts TEC après l'agression d'un chauffeur. Le hic: les images ont ensuite contredit la version de ce dernier qui aurait en réalité été l'agresseur. Dès lors, le mouvement spontané n'était pas justifié. Les grévistes peuvent-ils être sanctionnés?
Un mouvement émotionnel a débuté ce mercredi matin en réponse à une agression subie par deux membres du personnel du TEC mardi soir, à Liège. Actuellement, aucun bus ne sort de la majorité des dépôts. Le tram a aussi été mis à l'arrêt. Une réunion sécurité est prévue à 9h avec la direction.
Céline, 33 ans, rentrait chez elle en bus avec ses deux jeunes enfants lorsqu'un freinage brutal l'a projetée, avec une valise, à travers une vitre du véhicule. Sa fille de 4 ans et elle-même ont toutes deux subi une commotion cérébrale. Le comportement du chauffeur, qui aurait redémarré sans porter assistance aux passagers, indigne la Sprimontoise.
Une habitation a pris feu dans la commune de Saint-Nicolas, en région liégoise. D'après une témoin, la police, les pompiers et des ambulances sont sur place.