Une intervention de police pour un différend familial à La Louvière a dégénéré en violence, aboutissant à l'arrestation de deux adolescentes. L'une d'elles a blessé un policier avec un couteau et a été libérée sous conditions en raison du manque de places en IPPJ (Institution Publique de Protection de la Jeunesse).
Le manque de moyens touche tous les niveaux de la justice. Un des exemples les plus interpellants est celui de la jeunesse : quasiment chaque jour, des délinquants mineurs sont libérés faute d'encadrement.
Deux mineurs ont été interpellés après la mort violente d'une sexagénaire à Bouffioulx. L’un d’eux a été placé en IPPJ, l’autre dépend du parquet de Namur.
Près de 100 jeunes délinquants en attente d'une place en IPPJ, faute de capacités suffisantes, inquiètent magistrats et responsables après l'agression d'un juge à Bruxelles. Le taux de saturation dépasse 40 %, poussant la ministre Lescrenier à promettre des alternatives renforcées.