Le 1er mars 2004, il y a tout juste vingt ans, commençait le procès Dutroux et consorts. Ce procès historique allait, espérait-on, faire toute la lumière sur cette affaire qui empoisonnait la Belgique depuis l’été 1995. En juin de cette année-là, Julie et Melissa disparaissaient. Un an plus tard, Dutroux, son épouse et deux présumés complices étaient arrêtés. Deux victimes, Sabine et Laetitia étaient libérées. Vingt ans plus tard, revenons sur les 10 moments clés de ce procès désormais inscrit dans l’histoire. Aujourd'hui, nous revenons sur la plaidoirie de Xavier Magnée, l’avocat de Marc Dutroux.
"Des mots, rien que des mots, des pauvres mots... ", c’est ainsi que commence la plaidoirie de Xavier Magnée, principal avocat de Marc Dutroux. Et des mots, on en entendra plus qu’il n’en faut en ces derniers jours de procès.
Durant une journée entière, Maître Magnée détaille les pistes annexes, les frustrations de certains enquêteurs, les traces, les cheveux, les cassettes vidéo saisies, perdues parfois, versées dans un hypothétique dossier bis. "Pouvez-vous juger dans des conditions pareilles ?", interroge l’avocat qui récuse déjà le verdict. "Ou bien...
