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"L'audition, en elle-même s'est bien passée. Marc Tarabella a répondu à toutes les questions des enquêteurs en toute franchise et dans un climat serein", indique l'avocat de l'eurodéputé inculpé samedi à la suite de son audition devant le juge d'instruction chargé de l'enquête sur des faits de corruption présumés en lien avec un État étranger.
"Aucun nouvel élément n'a été présenté permettant de corroborer les accusations de transmission d'argent, rien de nouveau n'a d'ailleurs été présenté. Le seul élément à charge sont les propos de M.Panzeri à l'encontre de mon client", défend l'avocat.
L'eurodéputé belge, dont l'immunité parlementaire a été levée la semaine dernière, avait "été interpellé vendredi matin à son domicile à Anthisnes. Après une première nuit en détention, il a été entendu par le juge d'instruction samedi matin.
"Il suffit de la diffamation d'une personne, reconnue comme chef d'une organisation criminelle, pour provoquer un tel tsunami et salir injustement M.Tarabella", déplore l'avocat, dans une réaction à Belga. "Il continue de clamer son innocence, il dit ne jamais avoir reçu d'argent ou de cadeaux en échange de faveur, et rappelle ne rien avoir à se reprocher. C'est la parole d'un criminel, Panzeri, contre la parole d'un homme qui a été honnête toute sa vie durant."
"Mon client continuera à se battre pour que son innocence soit reconnue", assure le conseil de l'eurodéputé socialiste qui s'en prend aussi au statut de repenti accordé à Pier Antonio Panzeri : "la parole intéressée et grassement récompensée d'une seule personne ne devrait jamais suffire à mettre quelqu'un en prison et potentiellement détruire sa vie."