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La rave party rassemblant 5.000 à 6.000 personnes depuis vendredi soir sur le domaine militaire de Brustem (Saint-Trond) battait toujours son plein dimanche matin et ce au grand dam des riverains en raison des nuisances occasionnées. Les polices locale et fédérale ont déjà dressé nombre de procès-verbaux notamment pour infraction à la loi sur les stupéfiants.
La police locale a reçu des renforts de la police fédérale ainsi que de la Défense. La fête clandestine n'a pas été arrêtée car la priorité est de surveiller et de sécuriser les environs et de venir en aide aux riverains. Samedi soir, la cellule de crise rassemblant des représentants de la police fédérale et locale, de la Défense, du parquet, du centre de crise de la province du Limbourg et la cellule de sécurité de l'administration locale de Saint-Trond s'est à nouveau réunies pour voir quelles mesures supplémentaires pouvaient être prises concernant la rave party organisée sur l'ancienne base aérienne de Brustem.
Depuis samedi après-midi, des opérations de police ciblant l'alcool et la drogue sont par ailleurs organisées dans toute la province pour contrôler les personnes qui avaient prévu de se rendre à Saint-Trond pour participer à la rave party. Plusieurs procès-verbaux ont ainsi déjà été dressés, notamment pour des infractions liées à la drogue.
La solidarité des zones de police qui y participent est particulièrement grande. "Il y a des équipes sur et autour du site 24 heures sur 24. Les organisateurs, les co-organisateurs et les participants sont identifiés de même que les infractions car il s'agit d'une réunion illégale", souligne Ingrid Kempeneers, la bourgmestre de Saint-Trond.
La rave party devrait toutefois se poursuivre jusqu'à lundi soir, selon certaines informations.