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Lombaerts avoue une part de responsabilité dans un des meurtres mais implique De Staerke

Après avoir attendu l'arrivée de l'accusé René De Staerke jusqu'à 11h15 à la suite d'un problème de transfert des détenus, la cour d'assises du Brabant wallon a pu poursuivre vendredi matin l'interrogatoire des accusés. Le président Michel De Grève a abordé le décès de Gioacchino Pignato, dont le corps avait été retrouvé dans un bois à La Hulpe le 13 novembre 2018. Fabien Lombaerts, qui a donné plusieurs versions des faits durant l'enquête, a avoué devant la cour qu'il avait frappé la victime avant de l'étrangler avec une ceinture. Mais il affirme qu'il a ensuite donné cette ceinture à René De Staerke, qui aurait continué à serrer. Ce que le deuxième accusé nie.

"Je n'ai jamais touché cette ceinture", a répété René De Staerke en fin de matinée, confronté aux questions insistantes du président, des avocats, et aux aveux tardifs de Fabien Lombaerts.

Mais lorsque le président lui a posé des questions précises sur les circonstances de la mort de Giocchino Pignato à laquelle il a indiqué avoir assisté tout en restant en retrait, René De Staerke a continué dans la ligne adoptée jeudi lorsque le premier homicide - celui de Pascal Crabbe intervenu à Evere - a été abordé. Il se contredit, livre un récit qui n'est pas conforme à ce qu'il avait déclaré durant l'enquête, et indique ne plus vraiment se rappeler lorsqu'on lui lit ses déclarations précédentes...

Une attitude qui lui a valu une mise en garde du président Michel De Grève, l'enjoignant de ne pas "jouer avec la liberté", vu les faits graves qui sont reprochés aux deux accusés. Il reste à aborder vendredi après-midi avec les deux accusés les homicides des deux dernières victimes retrouvées à Schaerbeek (Michaël Degraeve) et La Hulpe (Frédéric Degrom).

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