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La police britannique a annoncé mardi qu'elle ne rouvrirait pas d'enquête visant l'ancien Premier ministre Boris Johnson sur d'éventuelles autres violations des restrictions sanitaires anti-Covid.
Scotland Yard a en revanche décidé de rouvrir une enquête sur une fête de Noël au siège du parti conservateur en décembre 2020, après la publication le mois dernier d'une vidéo où l'on voit des membres du parti danser et plaisanter sur les restrictions anti-Covid. Un autre rassemblement au Parlement le 8 décembre 2020 fera aussi l'objet d'une enquête.
À l'inverse, après avoir examiné de nouveaux éléments signalés en mai par les services du gouvernement, sur de possibles violations entre juin 2020 et mai 2021 à Downing Street et Chequers, résidence de campagne des Premiers ministres britanniques, les polices de la vallée de la Tamise et de Londres ont conclu que les dits événements ne "remplissaient pas les critères rétrospectifs pour ouvrir une enquête", selon un communiqué de Scotland Yard.
Les deux services de police "continuent de se réserver le droit de revisiter ces évaluations si de nouvelles preuves significatives" émergeaient, précise néanmoins le texte.
Une Commission d'enquête parlementaire a conclu le mois dernier que Boris Johnson avait menti délibérément au Parlement sur les fêtes à Downing Street durant le Covid en affirmant que toutes les règles sanitaires avaient été respectées.
Quelques jours plus tôt, Boris Johnson informé de ces conclusions, avait démissionné de son poste de député, et crié à l'assassinat politique.
Sanctionné par une amende de la police, il avait été contraint à la démission de son poste de Premier ministre en juillet 2022 après une succession de scandales, dont celui des fêtes à Downing Street.