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Le parquet de Namur a requis, jeudi, une peine de quatre ans de prison à l'encontre d'un prévenu qui comparaissait devant le tribunal correctionnel pour répondre de préventions de rébellion armée contre les forces de l'ordre, d'entraves méchantes à la circulation, de contrefaçon de sceaux, de délits de fuite, de menaces et destruction de véhicules.
Né en 1989, l'Assessois a déjà passé neuf ans de sa vie en prison, pour des faits de viols, mais aussi d'infractions à la loi sur les stupéfiants, des entraves à la circulation et autres rébellions armées.
Le 4 janvier, la police est intervenue alors que l'individu faisait du rodéo sur un parking avec un véhicule muni de fausses plaques, sous l'influence de la cocaïne et de la marijuana. Le chauffard a alors pris la fuite, manquant de renverser un piéton, empruntant un rond-point à contresens, percutant délibérément un véhicule de police. Les agents l'ont finalement laissé filer face à la dangerosité de la course-poursuite. Il a, le lendemain, engagé une nouvelle chasse avec la police, qui s'est conclue par son interpellation.
En 2021 et 2022, le prévenu a endommagé le véhicule de son ex-compagne et s'est rebellé contre la police, qui intervenait dans le cadre d'un différend familial. Le 18 septembre 2021, il s'est rebellé contre des policiers qui le réveillaient alors qu'il dormait en pleine rue à Namur. Il a ensuite tenté de se pendre avec ses habits dans sa cellule avant de se rebeller à nouveau. Il a également menacé de mort un accompagnateur de la SNCB.
Le parquet de Namur ne s'oppose pas à ce que la peine de quatre ans de prison requise soit accompagnée d'un sursis probatoire de cinq ans. Le conseil du prévenu plaide cette "ultime chance", assortie de conditions strictes. Jugement le 27 avril.