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Un manque de places dans les institutions fermées contraint à libérer des jeunes délinquants ayant commis des délits graves. La situation est dénoncée par plusieurs parquets.
Chaque semaine, des jeunes délinquants coupables de délits graves sont remis en liberté par manque de place dans les institutions fermées, rapporte De Standaard jeudi sur base des chiffres des parquets, dont celui de Bruxelles.
Le parquet de Flandre-Orientale a tiré la sonnette d'alarme cette semaine quand deux jeunes qui avaient été envoyées dans une institution fermée par un juge de la jeunesse ont pu retourner à leur domicile. Il n'y avait pas de place disponible dans des institutions. D'autres parquets et juges de la jeunesse admettent qu'il ne s'agit pas d'un fait isolé.
Le parquet de Bruxelles compte que, depuis septembre 2024, il y a eu 99 libérations de cet acabit, selon un magistrat de presse. Le procureur-général Frédéric Van Leeuw précise que 50 autres jeunes ayant commis des délits sont sur une liste d'attente auprès du service des équipes mobiles d'accompagnement (EMA) francophone pour les orienter.
Le parquet de Bruxelles ajoute encore que certains juges de la jeunesse ne veulent plus prononcer d'ordonnances, si bien que 120 affaires sont en attente.



















