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"Je pense que Paul Magnette est conscient du fait que ce jour arrive": Bart De Wever s'explique sur le confédéralisme et la Belgique

Ce mercredi 6 septembre, Martin Buxant et Christophe Deborsu recevaient un invité exceptionnel dans "Les Puncheurs" : Bart De Wever. Le leader de la N-VA et bourgmestre d'Anvers n'avait plus donné d'interview sur une grande chaîne de télévision francophone depuis 2014. Au cours de cet entretien, le politicien est revenu sur plusieurs sujets, dont sa vision du confédéralisme et la situation de Bruxelles.

C'est bien connu, le politicien exprime souvent son désir de confédéralisme. Concrètement, cela signifie que tout passerait aux régions, donc en ce qui le concerne, la Flandre et la Wallonie. Par contre, les affaires étrangères, l'armée, la gestion de la dette et une partie de la police resteraient des matières fédérales. Cependant, il n'est pas naïf, il sait que le confédéralisme ne passera pas, du moins si facilement.

"Je ne pense pas que le confédéralisme va être adopté par les francophones grâce à l'enthousiasme. Ce sera plutôt grâce à l'impossibilité de continuer le statu quo", explique-t-il. Selon lui, plusieurs signes montrent que la Belgique pourrait traverser de grands bouleversements. "À un moment donné, je pense que l'impossibilité de continuer au fédéral sera là. L'année prochaine, si les forces centrifuges, qui existent déjà dans ce pays, et qui se renforcent, continuent, à un moment donné, l'addition des deux va être impossible".

Enfin, lorsque on lui pose de savoir les francophones vont devoir accepter le confédéralisme, il répond, en n'oubliant pas de lancer une pique : "Je pense que Paul Magnette est très conscient du fait que ce jour arrive. Je comprends très bien qu'il va éviter jusqu'au dernier moment de le dire ouvertement à l'opinion publique francophone".


 

 

 

 

 

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